Tarte aux prunes et fenouil sauvage (sans moule)- Crostata alle susine e finocchio selvatico

Plum galette with wild fennel

Versione italiana più giù

La fin d’été c’est aussi les prunes violettes, juteuses et les tartes toutes simples et parfumées. De celles qu’on mange au goûter, des fois même debout dans la cuisine, en papotant.
La tarte qui se prépare sans moule (qui se replie 😉 chère aux anglosaxons est vraiment ce qu’il y a de plus décontracté.
Pour les prunes, j’en ai goûté de superbes cet été en Italie, qui s’appelaient sangue del drago (sang du dragon, un peu aggressif en effet ;-). C’est une variété originaire de la Chine, grosse, à la pulpe rouge-violet au goût absolument sublime. Dommage que leur saison soit minuscule (deux semaines en fin juillet) et que je n’ai pu les utiliser ici.
L’association prunes et fenouil sauvage me vient d’un joli souvenir de l’été dernier à San Francisco. J’ai eu la chance d’aller manger dans le très célèbre restaurant Chez Panisse (à Berkley), fondé par Alice Waters, la pionnière de la cuisine californienne, fraîche et locale. En effet tout était extrêment frais et bon. J’y ai d’ailleurs goûté le meilleur magret de canard de ma vie.

Un restaurant gastronomique où les plats sont techniquement français mais les saveurs plus méditerranéennes. C’est un peu cher (environ 100 $ par personne) surtout qu’il s’agit d’un menu fixe mais il vaut le détour.
Mais je m’égare.
En dessert, on nous avait servi une tarte aux prunes avec une glace au fenouil sauvage. Frais et arômatique, sans être envahissant, il m’avait séduite. Du coup j’ai repensé à ce parfum pour cette tarte. J’ai trouvé des graines de fenouil sauvage dans mon épicerie romaine préférée, Castroni (un peu loin me direz-vous) mais je suis sûre que vous le dénicherez facilement.
Vous pouvez la servir avec un granité aux amandes par exemple.
Vous venez dans le jardin? 😉

Galette (tarte sans moule) aux prunes et graines de fenouil sauvage (pour 4-6 personnes)

Pâte brisée :
– 250 g de farine
– 125 g de beurre en morceaux
– 50 g de sucre
– 20 g d’eau
– ½ càc de sel
Garniture :
– 6-8 grosses prunes rouges (en tout 700 g environ)
– 40 g de sucre
– 40 g de poudre d’amandes ou de noisettes
– 1 c à thé de graines de fenouil sauvage (facultatif)

1. Préparer la pâte brisée (même la veille). Du bout des doigts mélanger la farine et le beurre de manière à obtenir un ensemble sablé. Ajouter le sucre et l’eau mélangée au sel. Travailler à nouveau rapidement jusqu’à ce que la pâte soit lisse et homogène. Former une boule, couvrir de papier film et laisser reposer au réfrigérateur au moins deux heures (même toute une nuit).
2. Préchauffer le four à 180°C. Enlever le noyau et couper les prunes en tranches. Les mélanger à la moitié du sucre et du fenouil.
3. Etaler la pâte sur du papier cuisson en disque de 30 cm de diamètre environ. Poser sur une plaque. Laisser une marge de 8 cm de chaque côté puis parsemer le centre de poudre d’amandes. Ranger les prunes en les faisant se chevaucher légèrement, saupoudrer du reste de sucre et de fenouil. Refermer la tarte en la repliant vers l’intérieur.
4. Cuire pendant 30 minutes environ, le temps que la pâte colore et les fruits deviennent un peu confits. Servir chaud ou tiède. 
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Plum crostada in a garden 
Versione italiana

La fine dell’estate è anche sinonimo di crostate con le prugne succossime, viola profondo. Quelle crostate semplicissime, che si preparano con niente (senza bisogno di stampo) e che si lasciano mangiare allegramente a merenda, o anche in piedi in cucina.
Avrei voluto usare una varietà di susine che adoro, la sangue del drago. Non so’ se la conoscete, si tratta di una prugna, d’origine cinese, molto grossa e con polpa rosso-viola, dal sapore inconfondibile. Peccato che la stagione sia minuscola (due settimana a fine luglio). Ho ripiegato su susine normali 🙂 

L’accoppiamento prugna-finocchio selvatico l’ho assaggiato per la prima volta, l’anno scorso a San Francisco, più precisamente a Berkley, nel celebre ristorante californiano Chez Panisse, fondato da Alice Waters, la pioniera della cucina californiana: fresca, di stagione e locale. E’ un ristorante gastronomico (un po’ caro, 100 $ a persona per un menù fisso) ma buonissimo. Non si dimentica facilmente. La tecnica è più francese e i sapori mediterranei.
Insomma per tornare al dolce, ci avevano servito una crostata semplice con un gelato al finocchietto selvatico, profumi del sud, e il binomio mi aveva sedotta. Ho ripensato a questo dolce quando ho preparato la crostata. Qui, non avendo finocchietto selvatico fresco, ho usato dei semi comprati a Roma dal mitico Castroni. Danno un tocco aromatico e fresco non invadente ma che si sposa bene con le susine succose. La potete servire con una granita alle mandorle ad esempio.
Facile facile ma sempre buona 🙂
Venite in giardino?

 Crostata (senza stampo) alle prugne e semi di finocchio selvatico (per 4-6 persone)

Pasta brisée:
– 250 g di farina
– 125 g di burro a pezzi
– 50 g di zucchero
– 20 g d’acqua
– ½ cucchiaino da caffè di sale
Ripieno:
– 6-8 grosse prugne rosse (in tutto 700 g circa)
– 40 g di zucchero
– 40 g di farina di mandorle o di nocciole (si possono macinare i frutti interi nel mixer con un po’ di zucchero)
– 1 cucchiaino da tè di semi di finocchio selvatico (facoltativo)

1. Preparare la pasta brisée (anche la vigilia). Con la punta delle dita, mescolare la farina e il burro in modo da ottenere un composto sabbioso. Aggiungere lo zucchero e l’acqua mescolata ala sale. Lavorare di nuovo, rapidamente per ottenere una pasta liscia ed omogenea. Formare una palla , coprire di pellicola e lasciar riposare in frigorifero almeno due ore (anche tutta la notte).
2. Scaldare il forno a 180°C. Togliere il nocciolo delle prugne e tagliarle a fette. Mescolarle con la metà dello zucchero e del finocchio.
3. Stendere la pasta su carta forno poggiata su una placca. Formare un disco di circa 30 cm di diametro. Lasciare un margine di 8 cm circa sul bordo e cospargere il resto con la polvere di mandorle. Sistemare le prugne facendole accavallare, cospargere con il resto dello zucchero mescolato al resto di finocchio. Richiudere la crostata ripiegando i bordi.
4. Cuocere per una trentina di minuti, il tempo che la pasta colori e la frutta diventi leggermente composta. Servire caldo o tiepido.
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38 réflexions au sujet de “Tarte aux prunes et fenouil sauvage (sans moule)- Crostata alle susine e finocchio selvatico”

  1. E' vero Edda, le susine sono tanto belle, ma ricordano anche che l'estate sta finendo 🙂 Semplice e particolare proprio questa torta, il finocchietto è una chicca da provare 😀

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  2. Prugne e semi di finocchio, in una tarte… è un abbinamento che non avrei mai immaginato, e che non ho mai provato. Però il contrasto dev'essere davvero interessante!
    Granita alla mandorla come accompagnamento, eh? Non male, non male 🙂

    Buona serata!

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  3. J'ai vu cette jolie présentation chez Isa (les gourmandises d') et me l'étais mise sous le coude, je retiens l'ajout de fenouil qui doit apporter une saveur supplémentaire. Surtout que je trouve des prunes mais elles n'ont pas trop de goût, cela ne peut que leur faire du bien;

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  4. La tarte é in forno!!
    Ho solo un dubbio sui tempi di cottura,dopo 30 minuti (forno ventilato) a 180° la pasta é ancora chiara….ma é deciso:sarà la mia cena!!

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  5. Che bella e che modo originale di fare una crostata. Tra l' altro le "sangue di drago" le ho in giardino (…le avevo visto che la stagione è finita)….un alberello che al massimo ne produce una decina, ma molto buone!

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  6. Bonjour Edda,
    Encore une merveilleuse idée que cette tarte aux prunes !
    En tant qu'aixoise je l'ai réalisée avec les très goûteuses et imprégnés de soleil prunes vertes de mon jardin. Quel délice cette douce saveur de fenouil et de prunes confites… Et pour suivre le conseil de la Chef jusqu'au bout, je l'ai accompagné d'un granité au lait d'amandes.. sublime.
    Merci encore pour ces belles inspirations et bel été !
    Perrine

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