Soupe de pois chiches à l’italienne

Soupe de pois chiches à l'italienne
Soupe de pois chiches à l’italienne
Cette soupe de pois chiches est très italienne : avec un peu de charcuterie, juste un soupçon pour la rendre gourmande (les ciccetti), des légumes, des aromates… Elle est délicieusement réconfortante avec plein de textures et très rapide à préparer.
Les soupes de pois chiches sont typiques plutôt du centre de l’Italie (sauf quelques exceptions au Sud), des soupes frugales, du “pauvre” mais qui ont fini par séduire tout le monde… surtout l’hiver.

Ici j’ai utilisé le guanciale, mon bien aimé (oui oui le même que pour la carbonara), petit clin d’oeil à Rome, mais il est remplaçable même si je le trouve idéal du fait de la texture finale (ni dure ni gommeuse). 
À déguster le soir en bonne compagnie.
Soupe de pois chiches
Soupe de pois chiches à l’italienne
Soupe de pois chiches à l’italienne (pour 4 personnes)
Préparation : 10 min
Cuisson : 30 min
  • 600 g de pois chiches cuits, en bocal, et égouttés (ou 300 g de pois chiches secs à faire tremper la veille, voir ce billet pour les conseils de cuisson)
  • 60 g de guanciale (voir ce billet) ou de pancetta ou de lardons de qualité nature coupé en dés ou petites fines tranches
  • 2 branches de céleri (mieux si au coeur du bouquet)
  • 1 bel oignon jaune
  • 1 petit gousse d’ail
  • une feuille de laurier ou une branche de romarin
  • huile d’olive vierge extra
  • sel et poivre du moulin

1. Dans une casserole à fond épais faire revenir le guanciale sans matière grasse, d’abord à feu vivace pendant une minute, puis à feu moyen pendant 2 minutes et enfin 4 minutes à feu très doux. Le guanciale doit colorer devenir légèrement croustillant et céder une partie de sa matière grasse. 
2. Prélever quelques morceaux, les plus croustillants, et les garder de côté.
3. Dans la même casserole, avec le reste de guanciale et sa matière grasse fondue, ajouter l’oignon émincé et l’ail en petits morceaux. Faire colorer 1 minute puis ajouter le céleri coupé en dés et laisser colorer une minute. 
4. Ajouter les pois chiches cuits, le laurier, couvrir d’eau (un peu plus que le volume) et porter à frémissement pendant une vingtaine de minutes (voire un peu moins) le temps que les pois chiches deviennent plus tendres et que le bouillon s’aromatise. Si besoin ajouter un peu d’eau en cours de cuisson. Saler et poivrer.
5. Servir chaud avec le reste de guanciale gardé de côté, un filet d’huile d’olive et du fromage (pecorino, parmesan ou grana) si l’on aime.
Conseils :
Conservation : cette soupe se conserve bien un jour au frais bien couverte. Vous pouvez aussi garder le guanciale croustillant un jour dans une boîte, à température ambiante et dans un endroit sec.
– Selon la charcuterie utilisée, il y aura plus ou moins de texture finale. Vous pouvez utiliser même des morceaux de jambon sec, dans ce cas il faudra de l’huile en cuisson et pas besoin de le faire revenir si longtemps, juste une minute.
Arômes : il s’agit ici un trinôme très classique italien (oignon, ail et céleri) mais vous pouvez très bien ajouter une carotte ou remplacer le poivre par du piment oiseau à ajouter en début de cuisson avec les pois chiches.
– Si vous souhaitez partir des pois chiches secs, pensez à les faire tremper la veille et à les cuire longuement avant de préparer la soupe. Je vous suggère de lire mon billet sur les quatre astuces pour préparer et cuire les légumineuses.
– Si vous souhaitez la servir avec des pâtes (plat complet), utilisez que 400 g de pois chiches, mixez un tiers de la préparation à la fin de cuisson puis ajouter un peu d’eau et porter à frémissement. Faites cuire les pâtes dedans (si elles sont sèches, il faudra plus de temps, donc ajouter de l’eau et contrôlez, si elles sont fraîches comme les maltagliati maison de la photo, il faudra 3 minutes). Comme dans cette recette de pasta e ceci ou cette soupe de pois chiches, orecchiette et coques

21 réflexions au sujet de “Soupe de pois chiches à l’italienne”

  1. J'ai acheté du guanciale depuis ton message sur les pâtes amatricia, j'en ai toujours sous la main, car j'ai beaucoup aimé, cette soupe aux pois chiche sera sur ma table prochainement

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  2. Je l'ai faite dimanche soir, je n'ai pas mis assez d'eau, du coup plus assez de bouillon, et comme j'ai remis de l'eau trop tardivement, le bouillon n'avait plus autant de gout… Argh ! il faudra que je surveille mieux la prochaine fois ! Car prochaine fois il y aura, car déjà cette soupe a moitié réussie était super bonne !
    Merci !

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  3. Je viens de manger cette sou pe go u t eu se prépare par ma belle sœur recett e i tali enne , et en plus des oignons , de la pancete , de la poitrine elle rajoute des feuilles de blettes coupes en morceau , de la sauge et des pe rugines . Pour les pois chiches elle les fait tremper une nuit dans eau bicarbonate de sodium et farine , le lendemain elle les rinces bien .A part dans une cocote elle fait cuire les jambon de porc , une tranche de poitrine fumée pour le goût et surtout de la sauge
    Un régal

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  4. Bonjour Edda,

    Merci pour toutes vis bonnes recettes.
    La soupe de pois chiches à l’italienne me plaît bien, je pense la préparer sous peu.
    Bonne journée.

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  5. Bonjour Edda

    C’est toujours aussi joyeux de découvrir vos recettes (je vous suis depuis au moins 8 ans, quand le site internet était plus rustique, mais pas moins passionnant :D). Et chaque fois que je vous lis, ça me donne envie de partager les découvertes que j’ai faites en suivants vos recettes. Dans les préparations de soupe légumineuses + pâtes, j’ai aussi pour habitude d’utiliser du guanciale (y’a pas qu’à Rome qu’on en est dingue). Dernièrement, dans un pasta e fagioli, j’ai cuit dans le bouillon des longues tranches de guanciale un peu épaisses, 2/3 cm (une heure de cuisson). A la fin de la cuisson des pasta e fagioli j’ai sorti les tranches de guanciale, que j’ai ensuite fait braiser dans une poêle avec du vinaigre balsamique une vingtaine de minutes. Vu la cuisson précédente à l’eau les tranches sont extrêmement tendres, et la graisse ne fond pas lors du braisage. On obtient alors des tranches de guanciale caramélisées au balsamique (sans ajout de sucre je précise), que l’on peut servir tranchées en languettes à côté de la soupe. Bien sûr, il ne faut pas avoir peur de manger gras, mais c’est assez délicieux. La tenue de la viande à au braisage est parfaite, vu que le gras excédentaire a déjà été éliminé lors de la cuisson au «bouillon ». Je dis que c’est une découverte, mais peut-être que la technique cuisson a l’eau puis braisage du guanciale existe déjà 🙂

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