Chocolats Gianduia maison ou les gianduiotti italiens

Chocolats Gianduia maison ou les gianduiotti italiens

Gianduiotti maison ou les chocolats gianduja italiens de mon enfance. Avec juste trois ingrédients et qui demanderont 10 minutes de temps. Ces bouchées au goût subtil de noisettes sont un emblème des friandises italiennes et notamment du Piémont (avec ses excellentes noisettes). Pour moi ils sont liés aux fêtes, aux chocolats qui l’on offre et qui font toujours plaisir. Un peu comme les baci perugina . Oh combien nous en mangions la veille d eNoële en ouvrant les cadeaux. Ceux du commerce sont plus sucrées et plus doux. Ici j’ai redonné les lettres de noblesse à la version plus chocolatée et ancienne avec du aussi du chocolat noir (mais je vous donne toutes les variantes avec la recette). Vous avez ici la version casanière et super simple, sans tempérage du chocolat ce qui nous oblige un peu à tout garder au frigo (mais cela ne pose pas de problème n’est-ce pas ?). Faites-les fondre en bouche tout doucement pour rencontrer la finesse de la noisette. Une jolie idée de cadeau gourmand italien ?

Baklava aux pistaches et aux noix, la recette ultime

Baklava aux pistaches et aux noix, la recette ultime

Baklava aux pistaches, noix, amandes et fleur d’oranger. La recette que j’aime. Savoureuse et croustillante. J’ai enfin trouvé l’équilibre dans les proportions avec ces couches magiques, ce coeur gourmand et ce parfum d’Orient. Originaire des anciens empires perse et ottoman, j’aime beaucoup ce dessert. Je l’ai découvert à 18 ans lors d’un voyage en Grèce, un soir d’été chaud presque étouffant d’Athènes. En pleine rue, avec ces lumières clignotantes et mes mains un peu collantes. Coup de coeur immédiat ! Et ce lien, ce fil s’est tissé en moi avec cette cuisine du Proche-Orient. J’ai opté pour des pistaches mais mélangées à des noix et des amandes (grand classique) : mon équilibre, après à vous de trouver le votre. Tout le côté doux vient du sirop (il n’y a presque pas de sucre dans le gâteau). On voyage à chaque bouchée. Et vous, vous aimez ce genre de dessert ?

Cake au chocolat façon financier

Cake au chocolat façon financier

Cake au chocolat façon financier. Sans gluten et avec des blancs d’oeuf donc. Après mon expérience de cake financier aux framboises (que nous adorons à la maison), j’ai tenté avec ma base de financier au chocolat mais en modifiant la cuisson bien sûr et plus dans l’idée d’un gâteau. Le résultat est superbe, profondément chocolaté, humide, fondant (pas moelleux hein, c’est dense). Une bouchée de ce cake financier est presque sensuelle. En plus c’est si simple à faire (vous mélangez tout) et cela permet de très bien recycler des blancs d’oeuf endormis dans le frigo après avoir préparé un flan à la vanille par exemple. À servir en guise de dessert avec une boule de glace à la vanille ou de la crème anglaise (ou même seul) ou bien au petit déjeuner ou au goûter. Il sera toujours votre compagnon obscur mais délicieux.

Gnocchis de châtaignes comme en Italie (avec la vidéo)

Gnocchis de châtaignes comme en Italie (avec la vidéo)

Gnocchis de châtaignes au beurre de sauge, servis sur une crème de potimarron pour explorer le vaste mondes des gnocchis italiens. Et avec la vidéo pas à pas (réel sur mon compte Instagram… et ne passant je publie à nouveau sur Youtube ;-). Donc sans pommes de terre mais avec des châtaignes (et fondants en bouche) typiques de plusieurs régions dont la Lombardie, l’Émilie-Romagne. Les gnocchis des pauvres car pendant longtemps les châtaignes était un ingrédient humble que l’on allait cueillir et donc qu’on n’avait pas besoin d’acheter. Une recette rapide toute simple, qui évoque tellement l’automne ! J’aurais d’ailleurs pu la proposer lors de ma semaine spécial Halloween italien puisqu’il y a ici tous les symboles et ingrédients de saison : les châtaignes, les noix, la courge… Selon la forme, parfois on les appelle aussi chicche (petites billes). Ils se préparent avec des châtaignes cuites (il y a aussi des versions avec la farine de châtaigne, je vous en parle dans les notes à la recette). On plonge la cuillère dans cette assiette un peu douce, parfumée, qui nous rappelle l’odeur des feuilles humides des bois en automne. Il ne manque plus que le crépitement du feu de cheminée de la maison dans la colline.

Gratin de chou, fromage et pain ou la soupe des Saints au fromage (halloween italien)

Gratin de chou, fromage et pain ou la soupe des Saints au fromage (halloween italien)

Gratin de chou, fromage et pain ou la zuppa dei santi typique du Piémont et d’Halloween italien. Pas vraiment une soupe (ou alors vraiment très épaisse comme d’antan) plus un gratin avec du fromage et du pain, ingrédients qui ne manquaient presque jamais dans le foyers, même les plus humbles. À déguster le soir, sur la grande table en bois au milieu de la cuisine, près du feu. On en préparait en abondance (pourqu’il en reste pour nos aieux disparus) et avec ) côté des châtaignes rôties autre ingrédient phare de cette période et du vin bien sûr. En gros c’est un montage type lasagnes avec du pain, du chou frisé (la verza ingrédient phare de l’automne-hiver italien notamment du Nord) et du fromage. Il existe nombre de variantes familiales, je vous donne la plus simple, un peu montagnarde, végétarienne mais vous pouvez ajouter des saucisses, du lard (je vous donne des conseils plus bas). Un gratin tout moelleux, bon marché, traditionnel comme on aime et que l’on déguste justement dans le passage des entre octobre et novembre, à la rencontre des défunts ;-). Et, la prochaine fois je continue de vous partager ces traditions italiennes di Ognissanti (histoire de ne pas vous proposer des gâteau en forme de monstre ou de cerveau… car je n’en suis pas capable).

Velouté de pois chiches, courge et romarin (halloween italien)

Velouté de pois chiches, courge et romarin (halloween italien)

Velouté de pois chiches à la courge comme en Italie. Après les stinchi di morto, je continue mon petit voyage dans l’Halloween italien (ou Ognissanti 😉 pour vous présenter des ingrédients et des plats typiques qui sont servis pour l’occasion. Parmi ceux-ci il y a les pois chiches et notamment les soupes de pois chiches. Depuis l’antiquité, les pois chiches (et les légumineuses en général) sont offerts et commémorent les défunts. Dans nombres de régions, on prépare le 1er et 2 novembre des soupes de pois chiches que l’on offre à nos morts afin qu’ils puissent se réchauffer et se requinquer quand ils viennent nous voir ;-). Personnellement j’adore les soupes de pois chiches, elle me rappellent mes hivers en Italie. Ici j’ai donné une petite touche pour l’occasion en ajoutant de la courge (bon en même temps nous sommes proches d’Halloween n’est-ce pas?). Ella va la rendre plus crémeuse, légère et colorée. Pensez à bien mixer (j’ai eu un peu de mal avec mon mixeur plongeant) pour avoir un velouté qui glisse sous la langue. Réconfort assuré avec cette soupe et petit voyage d’automne en Italie.

Biscuits toscans aux amandes : ossa o stinchi di morto (halloween italien)

Biscuits toscans aux amandes : ossa o stinchi di morto (halloween italien)

Biscuits aux amandes aux blancs d’oeuf et sans beurre (non ce n’est pas tout à fait des amaretti 😉 typiques de Toscane et d’Halloween. Enfin, la Toussaint italienne. Le vrai nom ? Stinchi di morto ou ossa di morto : tibia o os de mort. Voilà c’est dit. Un peu inquiétant n’est-ce pas ? Ces italiens ont vraiment le sens du marketing et l’art de nous mettre à l’aise 😉 Bon, en même temps, ils pourraient faire penser à des petits os si nous avons l’esprit macabre ah ah. En réalité, comme souvent, les noms ont un sens et et une histoire. Il s’agit de biscuits que l’on préparait et offrait à la Toussaint, en hommage aux morts justement. Ils étaient surtout donnés aux enfants (cela vous rappelle quelque chose ?) car c’est à travers eux que les morts pouvaient goûter à ce mets à leur yeux luxueux. Aujourd’hui pour nous, ils sont simples, presque frugaux, mémoire d’une vie de campagne, de famine aussi. Où déjà un dessert en plus avec du sucre et de la farine était un trésor rare. Je tenais à partager cette tradition avec vous et vous présenter ces biscuits un peu croustillants (pratiques pour vider le placard), au goût d’amande et qui sont parfait avec le café, le thé ou… le vinsanto. Et vu que je suis sur ma lancée, je vous présenterai les prochains jours d’autres recettes italiennes (même salées) typiques de la Toussaint.

Risotto à la courge et aux chanterelles

Risotto à la courge et aux chanterelles

Risotto crémeux à la courge butternut et chanterelles sautées. Un plat emblème de l’automne, un mariage heureux et joyeux. Un voyage au coeur de l’Italie, plus au Nord au milieu des brumes et des forêts humides et plus froides. Le risotto dans le restaurant de Milan avec la nappe en tissu, blanche immaculée, des lumières, des rires et de la chaleur. Les chanterelles sont les finferli en Italie (c’est joli comme nom, ça chante un peu non ?) mais vous pouvez aussi, pour suivre les passions italiennes, les remplacer par des cèpes. Et si le risotto orangé vous inspire, plus bas, je vous donne d’autres recettes de lui qui s’enlace avec la courge 😉

Soupe de céleri rave à la sauge

Soupe de céleri rave à la sauge

Soupe ou velouté de céleri rave à la poire et à la sauge. Crémeuse mais légère, chaude mais fraîche dans ses saveurs végétales, simple, humble mais élégante. La soupe de saison toute blanche avec ces petits touches comme la poire (qui reste très subtile mais arrondit) et la sauge avec son parfum unique. Le céleri rave est particulier. Pour tout vous dire je ne l’ai découvert que quand je suis venue vivre en France. En Italie (sauf un peu au Nord et encore) on n’utilise que la céleri branche. Lui par contre il est un peu partout, cru, cuit. Mais sa racine… inconnue. Vous me direz que l’avantage c’est qu’elle est beaucoup plus robuste, se conserve mieux (sans aucun doute). Voilà de quoi varier vos soirées soupe. Plus bas, je vous donne aussi d’autres idées recettes avec le céleri et la sauge.

Omelette soufflée aux champignons et au parmesan

Omelette soufflée aux champignons et au parmesan

Omelette soufflée aux champignons. Moelleuse comme un coussin avec la surprise des bois, la caractère du fromage, cette omelette est un petit cadeau de saveurs. Prête en quelques minutes, pas chère et déclinable à l’infini… Cela faisait des siècles que je ne préparais pas d’omelette soufflée. Mais quelle différence avec la normale (rassurez-vous ce n’est pas si instable qu’un soufflé) ? C’est que les blancs sont montés en neige et la cuisson ne se fait que d’un seul côté. En plus je trouve que ce plat est généreux, joyeux, simple… il met à l’aise c’est sûr. Je me suis laissée inspirée par un super livre de Émile Franzo sur les Champignons (avec une imagination incroyable et des photos gourmandes). Et vous pouvez même le rendre luxueux avec des cèpes et de l’huile de truffe par exemple. Parfait pour un repas sur le pouce ou un brunch.