Tarte tropézienne
Tarte tropézienne. La brioche garnie du sud, un mariage superbe avec cette crème onctueuse, légère comme cet air d’ici. C’est un de mes desserts préférés. J’ai un faible pour la crème pâtissière (en bonne italienne) et voue un amour à la brioche (en bonne française ;-). Ce n’est pas vraiment une tarte, à l’origine ce concept de brioche fourrée n’est même pas français mais polonais (oui l’Europe de l’Est et les brioches c’est une grande histoire). Inventé par le pâtissier Alexandre Micka, en 1955 grâce à Brigitte Bardot qui l’a fait connaître lors du tournage du film Et dieu créa la femme, ce gâteau est devenu iconique…. La recette d’origine de la crème est encore secrète : apparemment composée de deux crème dont une au sirop avec du beurre et de crème pâtissière. Je vous donne celle que je retrouve le plus souvent en pâtisserie ici et qui me plait infiniment : une crème dite Madame (?) qu’on appelle aussi diplomate quand il y a de la gélatine, composée de crème pâtissière et de chantilly. Ici je l’ai enrichie (pour la tenue) de mascarpone et je n’ai pas mis de beurre. Vous avez d’ailleurs une autre version de la tarte tropézienne proposée il y a… 11 ans. Parfaite pour le week-end, les tablées chaleureuses. Et puis quand il commence à faire chaud (autour de 25°C) les brioche lève mieux et plus vite. Elle est toute contente et nous aussi.