Graffe, les donuts napolitains (street food italien)

Graffe beignets napolitains recette parfaite
Graffe, les donuts napolitains (street food italien)

 

Versione italiana più giù
Les pommes de terre savent bien se cacher et donnent une touche spéciale même aux plats les plus
inattendus…. comme dans ces graffe, un dessert terriblement gourmand. Les Graffe sont des beignets frits typiques napolitains que j’ai mangé toute mon enfance quand j’allais voir ma grand-mère ou bien nous nous arrêtions dans un bar ou une pâtisserie. Comme pour le frappe, je me souviens de ce gâteau avec beaucoup de plaisir, y compris le sucre sur les doigts. C’est un street food né pour carnaval, c’est en cette période qu’on les prépare à la maison mais désormais, un peu comme les cannoli siciliens, on les trouve toute l’année.
Le mot graffe en italien signifie une sorte de petit crochet mais en réalité l’origine est bien loin de là puisque c’est une italianisation du mot Krapfen (ou boules de Berlin) diffusées en Italie pendant la domination Autro-Hongroise.
D’ailleurs les krapfen sont devenus aussi un gâteau typique de Trentino Alto Adige. Ils sont arrivés également au centre de
l’Italie (à Rome on les appelle bombe, dans d’autres endroits zeppole même si ces dernières peuvent désigner des gâteaux
différents) puis Naples. Mais là elles ont subit une modification : des anneaux avec un ingrédient secret, la pomme de terre. Sûrement un résidu de la cuisine pauvre (la pomme de terre était moins chère que la farine blanche) elle est venue se nicher dans un dessert de fête pour donner une texture superbe et moelleuse.
À Naples on sert souvent ces graffe avec de la confiture en général de griottes ou bien on les fourre sur les côtés de crème pâtissière (pour encore plus de gourmandise 🙂
En gros il s’agit d’une pâte à brioche (très bonne 🙂 que l’on travaille à plusieurs reprises et
que l’on fait lever 3 fois (en fin de recette je vous donne des conseils pour diviser le travail). J’ai adapté la recette classique
et pour la technique j’ai suivi, en simplifiant un peu, les conseils sur le blog italien d’Adriano, un maître en la matière. Rien à dire, elles étaients parfaites du premier coup, un grand moment de régalade !
Graffe – beignets sucrés napolitains aux pommes de terre (pour 6 personnes)
 
– 260 g de farine riche en gluten (gruau
ou T45 avec 1càc de gluten pur ou manitoba) + un peu
– 120 g de pommes de terre cuites à
l’eau et passée au moulin à légumes
– 60 g de lait tiède (pas chaud)
– 40 g de sucre + pour finition
– 40 g de beurre
– 1 gros oeuf (70 g)
– 4 g de sel fin
– 3 g de levure de boulanger sèche
active (1 càc) ou 8 g de levure fraîche
– le zeste d’une orange ou d’un citron
non traité
– bain de friture (huile d’arachide,
olive ou saindoux)
 
1. Mélanger la levure avec le lait et 40 g de farine. Laisser fermenter une demi-heure environ puis ajouter
l’oeuf à température ambiante. Incorporer le sucre, le sel et 150g de farine. Mélanger (avec un robot c’est mieux) afin que la pâte devienne souple. 
2. Ajouter les pommes de terre à température ambiante et le reste de la farine (70g). Travailler longuement en repliant
plusieurs fois la pâte sur elle-même ou avec la feuille K du robot. La pâte doit se détacher des parois tout en restant molle. Mettre le crochet du robot. Ajouter le beurre et le zeste, travailler à nouveau jusqu’à ce que la pâte devienne très souple (en la tirant elle doit former comme un tissu : gluten). Si besoin ajouter un peu de farine. La pâte sera en tous
cas molle et humide, c’est normal. Former une boule et couvrir le récipient de papier film ou torchon humide. Laisser lever 2 heures dans un endroit tiède à l’abri des courants d’air, jusqu’à ce qu’elle double de volume.
3. Prendre un angle de pâte en le repliant vers le centre, procéder ainsi avec les 4 angles puis
répéter l’opération. On doit obtenir une demi-sphère. Couvrir de papier film et laisser lever encore une heure dans un récipient.
4. Poser la boule sur un plan de travail fariné et l’écraser avec les mains (dégazer). Former ensuite à
l’aide d’un rouleau un rectangle. Couper en carrés de 50 g chacun puis les fermer en dessous pour former une boule. Etirer et former un anneau manuellement ou bien (plus précis) étaler en disque de 12 cm
de large et 2 cm de hauteur et former des anneaux à l’aide de 2 emporte pièces concentriques (en gros : 1 grand et 1 petit). Laisser lever les anneaux, bien espacé sur une plaque, encore une demi-heure.
5. Chauffer l’huile (170°C, elle ne doit pas fumer) dans une casserole profonde et y plonger 2-3 graffe à la
fois (pas plus), elles doivent rester en surface et dorer. Les retourner 2-3 fois. Egoutter sur du sopalin puis passer dans du sucre semoule. Déguster tiède.
 
Notes
sucre : utiliser peu de sucre à la fois pour éviter qu’il ne prenne l’huile et ne colle plus sur le beignet suivant
cuisson : on peut aussi cuire ces beignets au four à 180°C jusqu’à ce qu’ils dorent (pas vraiment même charme mais bon 😉
conservation : les graffe ne sont bonnes que le jour même. Si vous n’avez pas le temps de tout faire le même jour,
vous pouvez garder la pâte, après la première levée, étalée et recouverte de papier film au réfrigérateur pendant une nuit. Elle peut aussi se congeler, il suffit de la faire décongeler doucement plusieurs heures au réfrigérateur.
Versione italiana
Le patate sono delle biricchine
generose. Sanno nascondersi bene per dare ancora più sapore e
soprattutto una bella consistenza a dei piatti a cui non si era
pensato come i dolci 😉 Le graffe, parola simpaticissima, italianizzazione della parola Krapfen, sono arrivate in Italia con la
dominazione autro-ungarica….per poi diventare profondamente
napoletane. Fanno parte del paesaggio della mia infanzia quando
andavo a trovare mia nonna o delle soste a Napoli da adulta, al bar o
in pasticceria. Tipiche di carnevale (visto la bomba 😉 si trovano
un po’ tutto l’anno, come i cannoli siciliani.
In alcune parti d’Italia (tra cui a
casa di mio marito) le chiamano zeppole…sì lo so ci sono tanti
tipi di zeppole 😉
Insomma qui le patate inserite in una
pasta brioche danno un risultato strepitoso, sostanziose e morbide (non si sentono,
tranquilli). Ho adattato la ricetta classica e per la tecnica (un po’
semplificata) mi sono affidata ad Adriano, un maestro in materia.
E’ un po’ lunghetto da fare (ma potete
separare le tappe come indicato alla fine delle ricetta) e la pasta
deve essere lavorata. Ciò detto sarete ampiamente ripagati e i
vostri cari vi ringrazieranno più del solito 😉
Graffe napoletane (per 6 persone)
– 260 g di farine ricca du glutine
(manitoba o altra farina forte) + un po’
– 120 g di patate lessate e schiacciate
quando sono ancora calde
– 60 g di latte tiepido
– 40 g di zucchero + un po’ per decorare
– 40 g di burro
– 1 grosso uovo (70 g)
– 4 g di sale fino
– 3 g di lievito di birra secco attivo o
8 g di fresco
– la scorza di un’arancia o di un limone
non trattato
– olio per friggere (d’arachidi o d’oliva
oppure strutto)
1. Mescolare il lievito con il latte e 40
g di farina. Lasciar fermentare per una mezz’ora poi aggiungere
l’uovo a temperatura ambiente, lo zucchero, il sale e 150 g di
farina. Mescolare con il robot è molto meglio, finché l’impasto non
diventa ben elastico.
2. Aggiungere la patate a temperatura ambiente e
il resto di farina. Lavorare di nuovo l’impasto finché non diventa
elastico, formi delle corde e si stacca dalle pareti (ci vorranno una
decina di minuti). Aggiungere il burro, la scorza e lavorare di nuovo
finché l’impasto è così elastico che tirandolo si forma un tessuto
trasparente (formazione del glutine). La pasta deve comunque rimanere
elastica e morbida (se troppo umida, aggiungere poca farina). Formare
una palla, coprire il recipiente di pellicola o con un canovaccio
umido e lasciar lievitare un paio d’ore in un posto tiepido senza
correnti.
3. Prendere l’impasto e la un lato dellla
palla, ripiegarla verso il centro, procedere allo stesso modo con gli
altri tre lati. Ricominciare l’operazione per ottenere una semisfera.
Lasciar lievitare ancora un’ora.
4. Mettere l’impasto su un piano
infarinato, schiacciarlo piano con le mani per togliere l’aria poi
stenderlo con il mattarello in un rettangolo di 2 cm d’altezza.
Tagliare dei quadrati di pasta di 50 g poi ripiegarli a palletta. Per
formare le ciambelle, si puoi fare a mano forando il centro e
livellando i lati oppure stendendo la palla a disco formare una
ciambella con l’aiuto di due copapasta. Lasciar lievitare su una
placca ben distanziati.
5. Scaldare l’olio 170°c (non deve fare
fumo) in una pentola profonda, tuffarci 2-3 graffe alla volta. Devono
galleggiare, gonfiarsi e dorare. Rigirarle 2-3 volte. Sistemare su
carta assorbente poi passare in poco zucchero semolato. Servire
tiepido (iniettate di crema o con confettura di amarene 😉
Note:
cottura: volendo si possono cuocere in
forno a 180°C finché non sono dorate. Non è la stessa cosa ovvio.
conservazione: le graffe sono buone il
giorno stesso. Se non si ha tempo di preparare tutto
in una volta sola, si puoi conservare in frigo per una notte,
l’impasto, dopo la prima lievitazione, un po’ schiacciato e bene
coperto. Si puo’ anche congelare avendo cura di farlo scongelare
dolcemente in frigo diverse ore.

38 réflexions au sujet de “Graffe, les donuts napolitains (street food italien)”

  1. buongiorno carissima,
    stamattina un minutino solo per te, visto che penserai di avermi persa per strada. Mille son le cose che vorrei fare e di cui vorrei parlare, ma si accavallano e rubano il tempo.
    Ho sorriso leggendo questa ricetta, perchè anche io la preparo ma quando la mia mamma me l'ha data ha omesso la quantità di farina perchè secondo lei è 'quanto ne porta', cioè q.b., e secondo lei non è assolutamente possibile quantificarla.
    La ricetta è così e basta.
    Sono deliziose le tue e le foto invitanti.
    un abbraccio
    Anna

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    • Carissima Anna, grazie di cuore per il passaggio mi fa sempre un grande piacere! Tua mamma ha ragione (mia nonna è uguale penso che non abbia nemmeno una bilancia), sono quelle ricette che si fanno con i sensi e con l'esperienza e in fondo quest'imprecisione ha il suo fascino.
      Io non ho ancora quell'esperienza e i lettori mi avrebbero chiesto le quantità. L'unica volta dove ho messo sul blog una ricetta con farina quanto basta, non ti dico tutte le mail ricevute 😉
      Un abbraccio!

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  2. ma che belle che sono mamma mia..mi sono iscritta al tuo splendido blog..a dir la verità credevo di essere già tra i tuoi lettori..ma di solito entravo da fb e non me ne ero accorta..che non c'ero..hihi..

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  3. le graffe sono meravigliose e ne mangerei in quantità,oggi l'ho preparate anch'io guarda il caso.,una cortesia potresti eliminare la parola di verifica che adesso è indecifrabile grazie mille

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  4. ahhh je retrouve les beignets de ma belle mère(d'origine Napolitaine) nous fait chaque année à Noël, et c'est vrai qu'ils sont bons de suite et n'aiment pas vieillir.

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  5. j'ai beau avoir vécu plusieurs mois en Italie, et malgré ma suprême gourmandise, je n'ai jamais croisé ces graffe… Quel Dommage!

    Quoi qu'il en soit, je retiens cette superbe ricetta!
    Grazie mille!

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    • Merci pour le passage ! Elles sont typiques du sud en particulier et en période de carnaval… Un vrai délice ! Et si on ne peut attendre d'aller en Italie, on peut les préparer à la maison 🙂 Bonne soirée !

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  6. Ho appena fatto conoscenza con il tuo blog e lo trovo fantastico anche se, in verità, sono negatissima in cucina.
    Nata e cresciuta a Ischia, le graffe come il babà o le sfogliatelle, fanno parte dei ricordi dell'infanzia (ormai trascorsa) e il loro sapore resta qualcosa di indimenticabile. D'ora in poi mi raccomanderò al tuo talento per cercare di "stupire" i miei amici francesi con le tue ricette. Ciao e a presto!!!

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    • Ciao Maria, grazie mille per il tuo passaggio e i complimenti! Benvenuta in questo spazio goloso.
      Che bei ricordi d'infanzia che hai… adoro i dolci napoletani 😉
      Per le ricette, vedrai c'è di tutto, anche cosine facilissime e veloci. Se provi qualcosa (o hai domande), fammi sapere.
      Buona serata!

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