Charlotte tiramisù

Charlotte tiramisù

Pour conclure en beauté cette Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde, je vous propose une icône : le tiramisù ! Mais avec une autre forme, en version charlotte qui est à la fois un clin d’oeil à la France mais aussi à Milan (car il existe un dessert aux pommes qui s’appelle charlotte et qui est cuit dans un moule à charlotte :-). L’idée ? Réaliser des biscuits à la cuillère maison, tout doux et fiers et avoir un gâteau crémeux au café qui fait son effet. Encore plus festif, tout en gardant la grande simplicité du tiramisù. Et du coup, ça me donne aussi des idées de déclinaisons pour les fêtes. J’y pense et je partagerai avec vous.

Pâtes, pommes de terre et fromage (pasta, patate e provola) comme à Naples

Pâtes, pommes de terre et fromage (pasta, patate e provola) comme à Naples

Pasta, patate e provola. Ou bien les pâtes aux pommes de terre et fromage… si si avec des pommes de terre. Fondantes, gourmandes, d’un réconfort incroyable. Typiques de Naples, un plat du pauvre, paysan. Elles me font toujours penser à cette cuisine généreuse et joyeuse. Comme ma nonna que je n’oublierai jamais. Il s’agit d’un plat à mi-chemin entre la soupe dense et les pâtes (la pastasciutta). D’ailleurs saviez-vous que pendant longtemps (des siècles !) on dégustait les pâtes bien cuites, moelleuses avec du fromage. Le premier condiment des pâtes italiennes. Le plus simple, le plus accessible. Avant que n’arrivent les ingrédients de l’autre monde : les pommes de terre et la tomate. Et que les pâtes étaient plutôt un ajout dans les soupes avant de s’assécher. La pastasciutta justement. La base est toujours le soffritto (oignon, céleri et carotte), celui des minestrone, des plats mijotés. Puis on y ajoute des pommes de terre, de l’eau et on y cuira aussi les pâtes. Cela vous rappelle les pâtes au pesto originaires de Ligurie, avec des pommes de terre et même des haricots verts. Faites-moi confiance, ces amidons sont magiques pour l’humeur. Un plat doudou et traditionnel.

Pizza marinara comme à naples

Pizza marinara comme à naples

Pizza marinara. La deuxième à avoir reçu un nom, au début du XVIIIème siècle (la première n’existe plus : c’était une pizza plus riche, blanche, avec du saindoux et des restes de charcuterie et du fromage). La pizza la plus simple, essentielle et bon marché que l’on retrouve encore souvent dans les pizzerias en Italie. Celle juste un peu rouge, parfumée à l’ail et à l’origan. Et c’est tout ! Pas de fromage, pas de basilic, pas d’anchois (mais on peu en ajouter). J’ai une affection particulière pour cette pizza du placard (même pas du frigo) car elle me rappelle Naples et ma nonna. Pourquoi ce nom ? Marinara signifie marinière et pourtant il n’y a aucun élément de la mer. Car c’était la pizza du pauvre et notamment des pêcheurs (qui vendaient leur poisson très souvent au lieu de le manger).

Que faire avec du gingembre ? Vingt recettes salées et sucrées

Que faire avec du gingembre ? Vingt recettes salées et sucrées

Rhizome aux vertus connues depuis des siècles, parfumé, épicé, qui se marie avec mille préparations… je parle du gingembre. Je vous propose plus de vingt recettes : des entrées, des légumes, des soupes, des plats et même des desserts avec lui pour ne plus l’abandonner au fond du frigo. Ce bel ingrédient qui m’était inconnu petite et qui fait désormais partie de ma cuisine du quotidien (même si non italien) depuis vingt ans. C’est mon petit grain de sel, mon copain de fête. Je ne peux vous assurer qu’il soit vraiment aphrodisiaque comme on le soupçonnait aux Moyen-Âge (en même temps on pensait que les huîtres l’étaient aussi donc bon… 😉 mais je peux vous garantir qu’il donne vraiment du peps aux plats les plus simples. On l’appelle ainsi, mot dérivé de l’arabe zenj, car c’était les marchants arabes justement qui allaient le chercher à Zanzibar ! Personnellement je le râpe presque toujours et utilise aussi la peau (comme en Chine). Un petit zeste de gingembre dans notre quotidien ? Et vous, quelles sont vos recettes fétiches avec le gingembre ?

Gâteau fondant à la patate douce et à l’orange (sans oeufs)

Gâteau fondant à la patate douce et à l’orange (sans oeufs)

Gâteau fondant à la patate douce et à l’orange ou flan de patate douce sans oeufs (et vegan). Ou comment sublimer la patate douce, réaliser un dessert à la fois étonnant, régressif et sain. Et très pratique si vous n’avez plus d’oeufs à la maison pour réaliser un dessert 😉 J’étais très curieuse de tester ce gâteau inspiré d’un gâteau typique de la Réunion et des Antilles. Ici il est en version sans oeufs (inspiré du livre Tous en cuisine et une recette de Angèle Ferreux-Maeght), fondant, dense… et coupe-faim ? Très agréable après un repas léger et végétal. Une jolie façon aussi de cacher des légumes dans les desserts (d’ailleurs vous avez d’autres idées à la fin de l’article). Je vous donne aussi d’autres recettes avec la patate, si vous aimez ce légume autant que moi. Vous me direz ?

Poirat ou la tourte aux poires du Berry

Poirat ou la tourte aux poires du Berry

Poirat ou la tourte aux poires du Berry (avec un ingrédient inattendu). La tourte de l’automne, avec les poires du verger voire des poires sauvages. Toute simple, rustique, humble. Quel plaisir en bouche que cette pâte croustillante, ce coeur fruité, peu sucré et légèrement fondant ! La base est composé de pâte brisée (mais il existe aussi des variantes avec la pâte feuilletée), de poires, de sucre et de crème. C’est tout. Une tourte de la campagne berrichonne, apparemment très aimée par Georges Sang. Aujourd’hui elle nous semble simplette mais à l’époque c’était un luxe réservé à l’aristocratie : cette pâte qui demande un savoir-faire pâtissier, une certaines finesse pâtissière et… la présence subtile du poivre ! Epice rare et précieuse. La recette est inspirée du livre 100 recettes à sauver de Julie Audrieu (plein de belles recettes traditionnelles un peu oubliées). J’aime ces mets qui traversent le temps, les identités et qui sont connotés différemment dans l’imaginaire. À déguster lors d’un goûter d’automne, imaginant une promenade en forêt avec cette lumière dorée qui caresse les feuilles de toutes les couleurs.

Saucisses aux lentilles

Saucisses aux lentilles

Saucisses aux lentilles. Le plat réconfort lors des premiers frimas, celui qui est consensuel, intemporel. Le plat du bistrot, de la grand-mère. Le plat nourrissant, parfumé, super savoureux et bon marché ! Voilà un siècle (ou presque) que je souhaitais vous porposer ce binôme classique, tout simple avec que des bonnes choses dedans (dont les lentilles). Après plus de 16 ans de blog c’est chose faite hi hi. J’ai bien parfumé les lentilles, avec des légumes, des herbes, des épices et j’ai fait sauter les saucisses pour la texture et la côté gourmand. Si vous souhaitez plus de légèreté, vous pouvez les pocher dans l’eau une dizaine de minutes voire les ajouter en morceaux vers la fin de la cuisson des lentilles. Un plat commun à l’Italie et à la France 🙂 Je vous explique aussi plus bas comment bien cuire les lentilles (il ya quelques petits secrets). Bon repas !

Soupe de chou, pecorino et kale

Soupe de chou, pecorino et kale

Soupe toute blanche et douce au chou, pecorino et feuilles de kale. La saison des soupes est désormais ouverte. En voici une variante avec des restes de frigo et mon pecorino romano bien-aimé (un peu dans le même style de la soupe au fenouil et parmesan). Le fromage et lait permettent de donner de la fluidité, du crémeux tout en gardant un côté léger et végétal. C’est tout simple, les herbes de Provence apportent du parfum et on va dormir tout tranquillou. Plus bas, vous avez d’autres idées de soupe avec du chou.

Entremets aux trois chocolats sans gluten (façon toile d’araignée)

Entremets aux trois chocolats sans gluten (façon toile d’araignée)

Entremets ou gâteau aux trois chocolats, sans gluten, d’une gourmandise inouïe ! Avec ne plus un clin d’oeil à Halloween car en forme de toile d’araignée (très bancale j’en conviens, disons que la déco des gâteaux ne fait pas partie de mes compétences primaires ah ah). Je l’avais préparé pour le stage de sport de mes enfants et il a gagné le premier en termes de goût ! (et deuxième en termes de décoration ;-). Très facile à faire, avec des ingrédients du placard (et même des restes de blancs d’oeuf), il faut juste respecter un peu les temps de repos. Composé d’une dacquoise cacao, d’une ganache aux deux chocolats (chocolat au lait et chocolat noir) et d’une ganache montée au chocolat blanc et vanille. Des bases toutes simples pour un gâteau qui ravira les papilles ! Plus bas je vous donne des alternatives aux bases, d’histoire de faire comme vous aimez et avec ce que vous avez sous la main. Je ne vous demanderai pas si le gâteau vous fait peur hein mais dites-moi si vous le testez. Et, en passant, je sens que je vais en faire une version pour Noël.