La morille (infos pratiques et recettes)

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Morille
J’ai découvert il y a quelques années, alors que je ne le soupçonnais pas du tout, que la morille, ce champignon si spécial ne serait-ce que par sa forme allongée et spongieuse, pousse au printemps ! Ou plus exactement après la fonte des neiges. Qui l’eu cru ? Pour moi qui associe toujours les champignons à l’automne et qui en général consomme des morilles séchées. À la maison nous l’aimons beaucoup : il absorbe les saveurs sans perdre de son identité.
En Italie, la morille est assez rare (et luxueux) on en trouve plutôt au Nord et elle est appelé spugnola : sorte d’éponge… souvent les noms italiens des aliments sont très explicites qui me m’amuse toujours.
Aujourd’hui donc petite parenthèse produits. Une excuse pour échanger sur nos goûts et notre gourmandise.

Qu’est-ce c’est ? Son  origine ?

La morille est un champignon. En fait, il existe paraît-il depuis des milliers d’années (du moins sa forme originaire et sauvage) et en plus de 200 espèces. On a retrouvé des anciennes traces au Mexique, sa terre mère.

Elle pousse en Europe, Turquie, Inde et Canada dans des forêts mais également sur des terrains sablonneux. 
Le nom vient du latin maurus qui signifie brun (au moins c’est un indice).
La morille est caractérisée par ses nombreux creux et sa souplesse qui la rende unique. Son goût est délicat légèrement fumé qui se marie avec tout ce qui est doux : crème, oeufs, riz, fromage…
Comment l’utiliser ?
La morille peut être utilisée fraîche (c’est maintenant sur les étals du marché !), séchée (elle garde très bien sa saveur) et congelée (c’est l’option que je préfère le moins).
Elle est toxique crue (bon à savoir). Il faut donc la cuire ou la sécher pour la consommer.
Compte tenu de sa morphologie, elle est idéale avec des crèmes qui vont s’imprégner de son parfum.
Elle est certes chère (car rare), autour de 50 € le kilo mais elle a l’avantage de peser peu et de donner de la saveur. Pas besoin de se ruiner donc, des petites quantités suffisent.
Vous pouvez utiliser aussi la version séchée toute l’année : il faut compter environ 1/20 du poids de la morille fraîche (ex. 100 g de morille fraîche-20 g de sèche). Trempez-la dans de l’eau tiède pendant une trentaine de minutes (certains préconisent jusqu’à 3 heures) de manière à la réhydrater (vous pouvez garder l’eau et l’utiliser pour cuisiner).
Recettes avec des morilles

Et vous, vous les aimez, vous les utiliser ? Quelles sont vos recettes préférées avec les morilles ?

7 réflexions au sujet de “La morille (infos pratiques et recettes)”

  1. Je suis folle de morilles ! hélas très chères dans nos contrées….Je le savais que crues elles étaient toxiques….dans de la crème….hoooooo !
    bon weekend !

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  2. Merci pour ces informations précieuses, habitant près d'une forêt de quelques centaines d'hectares j'irai faire un tour lorsque les températures seront plus clémentes. J'avoue cependant que jusqu'à présent je trouvais ce champignon un peu trop spongieux, sans doute dû à une mauvaise préparation?

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  3. J'ai une grande passion pour la morille. J'en ai trouvé en plein Paris au printemps dernier, figure-toi. Sur une pelouse devant un grand musée … ;o))) Les croûtes aux morilles sont des choses fabuleuses … La sauce au vin jaune et au comté qui enrobe les morilles est divine …
    Bonne soirée
    Hélène

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  4. Très intéressant ce billet Edda. J'ai beaucoup apprise sur les morilles qui poussent chez nous au Canada. Moi j'adore les préparer avec les gibiers ou le fois gras de canard. Merci pour les infos.

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