Poivrons verts friggitelli ou friarielli : qu’est-ce que c’est et comment les cuisiner ?

Poivrons verts friggitelli
Poivrons verts friggitelli

Avant que l’air des vacances ne me quitte et que Paris, cette ville si pétillante et gourmande, me reprenne, je tenais à vous parler, dans la série produits d’été, d’un légume italien (enfin, l’origine est plus lointaine, de l’autre côté de l’Océan). 

Il s’agit d’un poivron vert (peperone verde) appelé friggitelli (toujours au pluriel au centre de l’Italie) ou peperoni ou puparuoli friarielli  ou friarelli (en Campanie). Les friarielli seul sont plutôt des feuilles de chou (cime di rapa) dont j’ai parlé ici.
Typique du centre et du Sud, il est très intéressant au niveau du goût. Pour la part sentimentale, il est lié à ma grand-mère paternelle et aux étés avec mon père en Italie. J’en mange toujours chez eux et je les ai fait découvrir à plein d’amis français qui sont tombés sous le charme (mais je n’en ai pas encore vu à Paris).
Friggitelli signifie frits de manière plus gentille. On les appelle aussi des fois friggi friggi (frit frit). En gros ce qui compte c’est sa cuisson apparemment :-).

Je les adore juste sautés avec de l’huile d’olive et puis du sel. Il se présentent ainsi un peu rugeux, sans fioriture, presque nus et se mangent avec les doigts y compris la peau (ce n’est pas obligatoire mais plus rigolo). Il suffit de prendre la pointe (qui a tendance à se détacher attention 😉 et porter le poivron à la bouche pour que sa saveur pleine de caractère et de soleil arrive à nous.

Qu’est-ce que c’est ?

Je n’ai pas encore très bien compris d’un point de vue botanique de quelle variété il s’agit (faut dire que je ne suis une grand experte non plus). Comme tous les poivrons et les piments, il vient du Mexique. Il est long une dizaine de centimètre, se cueille un peu avant la pleine maturité et est doux (pas piquant, peut-être juste un petit arrière-goût entre l’amer et le piquant). Vu sa forme il faudrait peut-être parler de piment mais il n’a pas son feu.
Sa texture ferme devient lisse, fine et douce après cuisson.
Autre avantage : il se conserve bien dans le bas du frigo.
Comment le cuisiner ? Quelques recettes ?
D’abord il suffit de rincer et sécher les friggitelli. Si l’on veut, on peut les ouvrir en deux pour retirer les pépins mais ce n’est pas obligatoire, on les cuit souvent entiers. Mon père les utilise aussi parfois crus en rondelles dans une salade mélangée.
En gros, à part le sauter simplement à feu doux (il se suffit à lui-même) avec de l’huile d’olive et du sel (on le déguste de la même façon en Espagne), vous pouvez l’utiliser comme les autres poivrons dans des plats de légumes mijotés ou les servir sur du pain grillé par exemple. C’est très bon aussi sur une pizza, avec des pâtes ou dans une omelette (cuits au préalable).
Par rapport aux autres poivrons, il faut tenir compte du fait qu’il cuit plus rapidement et qu’il a une saveur forte avec des fois une petite touche de piquant et d’amertume que j’aime bien. Il est donc moins doux que le poivron rouge par exemple.
Ce que je fais souvent et bien je mélange avec les autres variétés. En voici un exemple dans ces deux recettes :
Et vous vous le connaissez, vous l’utiliser comment ?
Bonne soirée !

29 réflexions au sujet de “Poivrons verts friggitelli ou friarielli : qu’est-ce que c’est et comment les cuisiner ?”

  1. je vis en Ligurie et on en trouve facilement. Je les fait sauté à l´huile ou alors coupé en 2 en longueur, immergé dans une "pastella” a base de farine de pois chiche et frit à l´huile. Bon we!

    Répondre
  2. Bonjour !
    Les piments, une longue et belle histoire….
    Sur les bords de l’Adour , est cultivé le délicieux le Piment Doux des Landes, ou piment d’Anglet.
    Vendu sur les marchés, il ressemble étrangement à celui que vous présentez, mais a une saveur douce .Produit très local , on en trouve difficilement ailleurs ( sous plastique, plus long et moins bons !!! )
    Un vrai produit d’été
    -en salade : finement émincé, sur tomates et oignons nouveaux.
    Frits – la pipérade , surtout pas de Poivrons !!!
    – Omelette baveuse avec un peu d’ail ( régal des chasseurs)
    – sauce de morue ( des Iles Féroé, la meilleure)
    En accompagnement du merlu passé à l’œuf , du thon grillé…
    Et encore…..
    Je vous parlerai aussi du fameux Piment de Guernica
    Petit piment doux, bien dodu, 2 à 3 cm , qui se sert frit ( très rapide) avec du gros sel.
    Il se mange chaud, entier , en le tenant par la queue .(tapas)
    Malheureusement, je n’en trouve qu’en Pays Basque Sud , c’est très dommage.
    Pour finir , le piment del piquillo de Lodosa, tellement galvaudé.
    Et le piment d’Espelette –partout !!! on espelette !!!! quel dommage,
    le piment séché en corde,( pas la poudre) est un produit remarquable.
    Bon dimanche gourmand et pimenté.
    Agur.

    Répondre
    • Merci Ainara pour ton message !
      Oh oui quelle belle histoire que celle des piments (et elle continue).
      Parmi mes recherches j'avais en effet trouvé un point commun avec les piment basque dont tu parle mais en effet ceux-ci sont plus gros, doux aussi mais avec une très légère touche piquante et amère.
      J'aime beaucoup aussi les piquillos.
      Ah le piment d'Espelette, tu as raison il font penser à celui entier, qui fait si partie du paysage et de la culture Basque (et c'est meilleur que la poudre évidemment 😉
      Bon dimanche pimenté également !

      Répondre
    • agur xiberoa !
      J’ai posté quasiment le même message dans un autre post (recette des pici au piments friggitelli et guanciale). Je suis demi-basquaise, j’habite à Paris et je fais pousser mes piments doux longs des Landes verts moi-même pour être certaine d’en avoir un peu pour les omelettes et la piperade ! maintenant avec Internet on peut aussi en commander par la Poste sur certains sites, on les fait revenir à la poêle et hop, au congélo pour l’hiver !
      Je suis venue sur ce site car j’ai trouvé des friggitelli à Paris et je voulais voir comment les italiens les cuisinaient ! on peut toujours compter sur eux pour faire des super recettes !

      Répondre
  3. Buoni…in estate non mancano mai sulla mia tavola!
    Io li metto in padella con tutto il picciolo, un po' di sale e olio…poi in tavola e si mangiano con le mani come se fossero ciliegie.
    Oppure li riempio con un trito di pane, capperi, qualche filetto di acciuga, origano e pezzettini di pomodoro il tutto condito con un filo di olio. In forno a 180 gradi per 5/7 minuti. Li accompagno con bruschette di pane casereccio aromatizzato all'aglio.
    Anna

    Répondre
    • Ciao Anna, grazie per il messaggio! Sì anche da me in estate sono imprescindibili e come indicato nel post la loro prima forma (e forse anche quella ceh preferisco) è la cottura interi con olio e sale (e degustazione con le mani 😉 Mia nonna e mia padre li fanno sempre così. Oppure con le bruschette in effetti.
      Bella l'idea della farcitura, la terrò a mente.
      Buona domenica

      Répondre
  4. Seguo il blog da tempo, ma non ho mai scritto… Stavolta però…
    Allora, i friarielli a Napoli sono broccoli di rapa, assai più amari, che di solito si preparano con la salsiccia ("sasiccia e friarielli" era la tipica "marenna" degli operai, degli edili…). Oggi ci si fa anche la pizza…
    Questi si chiamano "puparuoli d''o sciummo"… A Roma si chiamano friggitelli…
    La ricetta è simile a quella delle "mulignane 'a fungetiello"… Si friggono (non troppo) i peperoni, si prepara un sughetto leggero (olio, aglio, pomodori e basilico…), si fa tirare appena appena e si aggiungono i peperoni. Facile, veloce, gustosissima, una leccornia da piena estate!!!!
    Ciao e complimenti per il blog!
    Carmina

    Répondre
    • Ciao Carmina,
      Grazie per il messaggio, i complimenti e per il suggerimento di ricetta.
      Conosco bene i friarielli (più invernali e buonissimi con la salsciccia in effetti) e i puparoli friarielli (che sono questi peperoni, mia nonna napoletana li chiama così). Come forse avrai letto all'inizio dell'articolo, ho specificato i diversi nomi a seconda della zona.
      Invece, come ben dici a Roma ,ma anche in altre parti del centro Italia, si chiamano friggitelli. Il nome più diffuso.

      Répondre
    • Grazie mille Carmina per il link, molto interessante l'essiccazinone…
      Per i nomi in generale non sarei così dogmatica anche perché, come sai meglio di meglio di me soprattutto in Italia sono estremamente locali (a volte anche di famiglia) e non c'è una definizione ufficiale (ecco i francesi avrebbero codificato tutto 😉
      In Campania si parla spesso di peperoni friarelli o a volte friarielli proprio per il tipo di cottura…
      Poi per fortuna ognuno è libero 🙂
      Un caro saluto anche a te!

      Répondre
    • Ciao! Sono d'accordissimo sui nomi "di famiglia"!! XDDD
      A Napoli, poi, accade ancor più frequentemente che altrove… A volte cambia completamente a distanza di pochissimi chilometri!!
      Ciao e grazie davvero per il tuo bel blog bilingue… Ti seguo da tanto, tanto, tanto tempo…
      Un abbraccio!
      Carmina

      Répondre
  5. Un des meilleurs piments qu'il m'ait été donner de cultiver, il revient tous les ans, il fait parti de mes favoris au même titre qu'un autre plus piquant qui s"appelle sucette de provence. chère fine et savoureuse avec un bon petit piquant il fait 4 sur l'échelle de Scoville.

    Répondre
    • Je pense que tu auras beaucoup de mal à en trouver, à moins que tu ne veuilles le cultiver toi même, si tu n'as pas de jardin potager, il se cultive très bien en pot sur ton balcon ou sur ta terrasse.
      J'ai de la graine à disposition.
      Ps : En tout cas ton site est très bien fait, c'est une très bonne source de renseignement, j'y ai appris beaucoup de chose.Mille Merci !!!!!!!!!!!!!

      Répondre
  6. Bonsoir Edda
    Je constate encore une fois que nos ordinateurs sont toujours fâchés.
    J'ai appris que gmail et microsoft se font la guerre, Il m'arrive de ne pas recevoir des messages dans la boite de réception, alors que je les trouve dans–tous les messages, et dans les spams—
    Je t'ai écrit au sujet de la recette des moules, et je suis intervenue sur l'article présent.
    J'ai appris également que google fait tout ce qu'il peut pour éliminer des blogs qui ne rapportent pas assez d'argent. J'ai un ami qui dirige un blog de cuisine pied-noir qui est las de se battre à cause de cela.,
    Pour en revenir à mon problème, aurais-tu un conseil à me donner, car c'est agaçant de ne pas pouvoir communiquer, ou demander une précision.
    Merci pour le retour, et bises ensoleillées Chris 06

    Répondre

Répondre à Ophelie Launay Annuler la réponse