Soupe de chou-fleur et maïs

Soupe de chou-fleur et maïs

Soupe de chou-fleur et maïs garnie d’halloumi grillé. Une soupe veloutée, crémeuse, douce avec ces petits plus plein de charme comme garniture : du chou-fleur rôti, du maïs, des pousses de poireau et l’halloumi (qui est facultatif et que vous pouvez remplacer par de le feta par exemple). Je suis tombée sous les charme de cette soupe où le chou-fleur (s’il est extra frais) perd son note légèrement amère ou de souffre et devient divin ! L’association avec le poireau et surtout le maïs (inspirée du magazine Donna Hay qui ajoutait aussi des haricots blancs mais je trouve qu’on laisse le chou-fleur en route du coup) peut sembler étonnante mais ça marche très bien. Finalement avec trois fois rien on obtient une soupe tout en finesse qui peut être servie en entrée d’un repas de fête voire comme un plat complet simple et sain pour le déjeuner. Il y a toujours à explorer dans le mondes légumes ! Plus bas, je vous donne aussi d’autres idées de soupes avec le chou-fleur. Et à la prochaine fois, avec uns surprise 🙂 Belle semaine !

Pâtes, pommes de terre et fromage (pasta, patate e provola) comme à Naples

Pâtes, pommes de terre et fromage (pasta, patate e provola) comme à Naples

Pasta, patate e provola. Ou bien les pâtes aux pommes de terre et fromage… si si avec des pommes de terre. Fondantes, gourmandes, d’un réconfort incroyable. Typiques de Naples, un plat du pauvre, paysan. Elles me font toujours penser à cette cuisine généreuse et joyeuse. Comme ma nonna que je n’oublierai jamais. Il s’agit d’un plat à mi-chemin entre la soupe dense et les pâtes (la pastasciutta). D’ailleurs saviez-vous que pendant longtemps (des siècles !) on dégustait les pâtes bien cuites, moelleuses avec du fromage. Le premier condiment des pâtes italiennes. Le plus simple, le plus accessible. Avant que n’arrivent les ingrédients de l’autre monde : les pommes de terre et la tomate. Et que les pâtes étaient plutôt un ajout dans les soupes avant de s’assécher. La pastasciutta justement. La base est toujours le soffritto (oignon, céleri et carotte), celui des minestrone, des plats mijotés. Puis on y ajoute des pommes de terre, de l’eau et on y cuira aussi les pâtes. Cela vous rappelle les pâtes au pesto originaires de Ligurie, avec des pommes de terre et même des haricots verts. Faites-moi confiance, ces amidons sont magiques pour l’humeur. Un plat doudou et traditionnel.

Tartiflette

Tartiflette

Tartiflette. Et j’ai tout dit ! La montagne, la gourmandise, le réconfort… et le consensuel. Ce gratin savoyard de pommes de terre, lardon et Reblochon est à la fois “sécurisant” et fascinant. Le plat super rustique quand il fait froid. Qui est gentil, finalement tout doux (les pommes de terre sont cuites à la vapeur puis dans le lait). Le plat bon marché et nourrissant qui nous relie avec les traditions ancestrales (comme la péla). Celles de ceux qui faisaient des superbes plats avec trois fois rien. Voilà j’avais envie de vous partager quelque chose de simple, un repère. J’ai utilisé bien entendu du Reblochon de Savoie AOP qui est unique. Et petite entorse (mais ne le dites à personne) : j’ai utilisé du guanciale à la place des lardons… et comme vous voyez sur la photo, de la sauge. Ma fixette avec les herbes, qui apportent toujours du parfum notamment dans les plats très fromageux.

Quiche à la courge et au chèvre

Quiche à la courge et au chèvre

Quiche à la butternut, potimarron, chèvre et N’duja. Une quiche profondément automnale, orange, chaleureuse et savoureuse. Très facile à réaliser ! Et parfaite comme entrée ou repas simple avec une salade de mâche à côté par exemple. Je continue ma saga courge (au grande désespoir de mon mari et ça va durer longtemps, du coup j’ajoute toujours des éléments gourmands comme du fromage ou de la saucisse ou des cèpes). Ici la butternut joue le rôle de la douceur et de la légèreté puisqu’elle va composer la farce et remplacer la crème. Le potimarron rôti est la touche de caractère et de texture. Le chèvre apporte un plus incroyable qui casse la douceur, sans parler de l’Nduja. Un bel équilibre qui donne envie de passer à table n’est-ce pas ?

Brochettes toscanes de salami et brebis (finocchiona et pecorino)

Brochettes toscanes de salami et brebis (finocchiona et pecorino)

Brochettes de finocchiona, pecorino toscano et sauge. Un apéro minute, joli grâce aux roses de salami (avec les photos pas à pas) mais surtout tout un équilibre de saveurs, de parfums clin d’oeil à la Toscane. C’est une plus une idée qu’une recette, un hommage à mon Italie et un joli apéritif qui dépanne. D’ailleurs, je l’avais proposé lors d’un atelier cuisine à la Foire de Marseille dédié à la Toscane en racontant les histoires des produits ;-). La finocchiona est une charcuterie typique de la Toscane qui a la particularité d’être parfumé au fenouil sauvage (d’où le nom) ce qui lui apporte une note parfumée, inattendue qui allège le côté charcuterie justement. Le pecorino toscano est un brebis typique, fin et doux en bouche, un incontournable et parmi les meilleurs pecorini italiens (avec le sarde par exemple). Et enfin pourquoi ai-je eu l’idée de la sauge ? C’est une des rares herbes utilisées dans la cuisine toscane, avec le romarin. Des herbes robustes qui se marient bien avec la viande voire tout en délicatesse avec du beurre qui enrobe les gnudi. On a donc des brochettes de caractère et nourrissantes hein mais hyper gourmandes qui mettent de bonne humeur. Elles peuvent presque faire office de repas sur le pouce avec une salade ou des légumes verts sautés à côté 🙂

Mille-feuilles de pain carasau, pecorino, poire et miel en hommage à la Sardaigne

Mille-feuilles de pain carasau, pecorino, poire et miel en hommage à la Sardaigne

Mille-feuilles de pain carasau, pecorino, poire et miel en hommage à la Sardaigne, cette grande île de Méditerranée, magnifique et au charme fou. Qui a gardé son âme authentique, son côté sauvage et qui finalement aujourd’hui est très contemporaine (préservée, peu peuplée, avec des produits simples et de qualité…). Je n’avais pas prévu de partager avec vous cette recette d’apéritif simple, minute, sans cuisson , plein de contrastes avec des ingrédients typiques et des associations profondément italiennes. C’est une des propositions que j’ai faites l’ors d’un atelier de cuisine (où je n’avais rien à part une table 😉 que j’ai animé à la Foire de Marseille. Et vu que certains d’entre vous étaient là (merci !), vous m’avez demandé de publier la recette ici. Pour tout le monde hi hi. C’est plus une idée, un concept qu’une recette mais c’est délicieux ! Le croustillant de ce pain unique qui cache la douceur du pecorino sarde (parmi les meilleurs), la fraîcheur de la poire, le filet de miel de Sardaigne (aux herbes sauvages) et son huile. Un apéritif du soleil chaud, éclatant mais surtout frugal comme on aime. Je vous raconte tout aussi sur le pain carasau. Un apéritif ou une entrée qui change.

Cake aux aubergines, chèvre et tomates

Cake aux aubergines, chèvre et tomates

Cake aux aubergines, chèvre, pesto et tomates, le cake de l’été. Un des plus savoureux délicieux que j’ai jamais réalisés inspiré de restes du frigo : aubergines, basilic, du fromage… Après vous avoir illustré la recetet de base des cakes salés, voici une nouvelle version ensoleillée. L’idée de départ est la pasta alla norma (des pâtes au aubergines, tomates et ricotta salée) avec des ingrédients de bords. Et puis j’ai eu l’idée du pesto et c’était une très très bonne idée 🙂 Il est moelleux, végétal, avec ces petits surprises laiteuses ou acidulées. Avec une salade à côté, c’est un repas complet.

Pizzoccheri, plat de pâtes au sarrasin, chou et fromage typique de la valtellina (vidéo)

Pizzoccheri, plat de pâtes au sarrasin, chou et fromage typique de la valtellina (vidéo)

Pizzoccheri della Valtellina. Le plat de pâtes au sarrasin, fromage, chou et pomme de terre (avec la vidéo plus bas, publiée sur mon compte Youtube, nouveau format et avec ma voix !) qui nous fait fondre de plaisir. Un plat frugal, de montagne, notamment de Teglio (village au Nord de la Lombardie) où l’on cultive encore de l’excellent sarrasin (qui n’est pas une céréale). Le plat ancestral (il a plus de quatre siècles) avec ce qu’on avait sous la main, un seul feu et une seule casserole. Un plat d’hiver (du fait du fromage filant) mais qui a son charme tout le long de l’année (bon un peu moins quand il fait 40°C dehors). Vous avez la vidéo pas à pas pour préparer les pâtes maison, des sortes de tagliatelles courtes, épaisses, rustiques et fondantes. Un peu comme un gratin fondant mais sans le four. Et ne vous étonnez pas de la présence des pommes de terre avec les pâtes (voire avec la pizza aussi). C’est très commun en Italie, des plats paysans et un mariage heureux. De quoi réconforter toute la famille !

Mac and cheese au brebis et à la truffe

Mac and cheese au brebis et à la truffe

Mac & cheese à la truffe ou le gratin de pâtes macaroni au brebis à la truffe pour se réconforter, se faire plaisir, enchanter un repas simple… J’ai repris la recette classique des macaroni and cheese typiques des Etats-Unis et qui se réalisent traditionnellement avec une base de béchamel ou crème épaisse et du fromage cheddar. Les codes sont là mais j’ai ajouté ma patte italienne et français : du brebis à la truffe, du comté et du parmesan… J’avais de la truffe que l’on m’avait offerte et que j’avais congelée. Je l’utilise par petites touches et j’adore ça. Après vous pouvez pour des raisons de budget ou pratiques, l’omettre, la remplacer par un peu d’huile à la truffe ou des cèpes séchées voire des trompettes de la mort. Ce qui est bien avec ce genre de plat, c’est que finalement avec peu d’efforts on nourrit une belle tablée et l’éventail des saveurs est très large. En plus vous pouvez même recycler des restes de plateau de fromage. Avec ce froid, ce plat a tout bon !

Tourte aux pommes (avec une surprise)

Tourte aux pommes (avec une surprise)

Tourte aux pommes façon apple pie mais avec de la farine complète et beaucoup moins de beurre (bon après il y a le brie donc). Une tarte avec un couvercle quoi. Rustique, fruitée, parfumée, on se sent un peu en vacances à la montagne avec elle. C’est une recette que j’ai préparé la première fois à 20 ans (ça remonte donc loin hi hi, une ancienne recette du magazine Sale e Pepe de ma jeunesse) et qui, pendant des années, était devenue la coqueluche des tartes aux pommes. Elle avait un succès fou. Avec mon frère (le plus grand) nous la préparions pour des amis, l’emmenions à des soirées avec toujours ce petit secret bien gardé, révélé qu’après la dégustation : la présence du brie (qui en plus à l’époque en Italie était très exotique) ! Jusqu’au jour où mon frère est en retard sur tout, a peu de temps pour la préparer et que donc il la soigne moins (en mettant des gros morceaux de brie avec la croûte en vrac, erreur). En plus pour couronner le tout, la tarte se renverse dans la voiture pendant le trajet et est imprésentable. Dès la première bouchée (de la tarte plus ou moins reconstituée), les amis font une drôle de tête “c’est bizarre comme goût”. Et tout le monde la laisse tomber. C’est la fin de son histoire de star. Elle est passée aux oubliettes. Mais je souhaitais la refaire (avec mes touches à moi) car elle est super simple et délicieuse. Et c’est une dédicace aussi à mon frère et à ces moments d’enthousiasme culinaires, souvent hilarants, avec lui.

Courge : douze idées recettes italiennes qui changent

Courge : douze idées recettes italiennes qui changent

Pour fêter Halloween ou en tous cas l’entrée de la courge dans nos saisons culinaires, je vous propose douze recettes italiennes avec la courge butternut notamment et le potimarron qui changent un peu qui sont toutes oranges et gourmandes. Imaginez le crémeux d’une carbonara mais avec la touche chaude de la courge, le fondant des lasagnes avec le fromage filant, une pizza festival de l’Italie avec le potimarron qui s’y invite, une parmigiana mais orange, des pâtes farcies, une panna cotta toute douce ou bien une brioche traditionnelle… à la courge (pan du zucca). Vous avez même un gelato (une glace) mais chut ne révélez rien. Petit voyage dans les formes, les saveurs et l’âme de la botte mais en version courge (pas bête hein ;-). Une façon de revaloriser ce légume et de le déguster autrement que dans une soupe n’est-ce pas ? Elle s’entend en plus avec tellement d’ingrédients et passe tranquillement du salé au sucré. Une bonne amie je vous dis. Je vous propose donc des recettes salées, des plats réconfortants dont certains sont très traditionnels (plutôt du Nord) et des desserts étonnants. Vous venez voyager avec moi sur la planète courge ?

Gratin de chou, fromage et pain ou la soupe des Saints au fromage (halloween italien)

Gratin de chou, fromage et pain ou la soupe des Saints au fromage (halloween italien)

Gratin de chou, fromage et pain ou la zuppa dei santi typique du Piémont et d’Halloween italien. Pas vraiment une soupe (ou alors vraiment très épaisse comme d’antan) plus un gratin avec du fromage et du pain, ingrédients qui ne manquaient presque jamais dans le foyers, même les plus humbles. À déguster le soir, sur la grande table en bois au milieu de la cuisine, près du feu. On en préparait en abondance (pourqu’il en reste pour nos aieux disparus) et avec ) côté des châtaignes rôties autre ingrédient phare de cette période et du vin bien sûr. En gros c’est un montage type lasagnes avec du pain, du chou frisé (la verza ingrédient phare de l’automne-hiver italien notamment du Nord) et du fromage. Il existe nombre de variantes familiales, je vous donne la plus simple, un peu montagnarde, végétarienne mais vous pouvez ajouter des saucisses, du lard (je vous donne des conseils plus bas). Un gratin tout moelleux, bon marché, traditionnel comme on aime et que l’on déguste justement dans le passage des entre octobre et novembre, à la rencontre des défunts ;-). Et, la prochaine fois je continue de vous partager ces traditions italiennes di Ognissanti (histoire de ne pas vous proposer des gâteau en forme de monstre ou de cerveau… car je n’en suis pas capable).