Tartiflette

Tartiflette

Tartiflette. Et j’ai tout dit ! La montagne, la gourmandise, le réconfort… et le consensuel. Ce gratin savoyard de pommes de terre, lardon et Reblochon est à la fois “sécurisant” et fascinant. Le plat super rustique quand il fait froid. Qui est gentil, finalement tout doux (les pommes de terre sont cuites à la vapeur puis dans le lait). Le plat bon marché et nourrissant qui nous relie avec les traditions ancestrales (comme la péla). Celles de ceux qui faisaient des superbes plats avec trois fois rien. Voilà j’avais envie de vous partager quelque chose de simple, un repère. J’ai utilisé bien entendu du Reblochon de Savoie AOP qui est unique. Et petite entorse (mais ne le dites à personne) : j’ai utilisé du guanciale à la place des lardons… et comme vous voyez sur la photo, de la sauge. Ma fixette avec les herbes, qui apportent toujours du parfum notamment dans les plats très fromageux.

Que faire avec du gingembre ? Vingt recettes salées et sucrées

Que faire avec du gingembre ? Vingt recettes salées et sucrées

Rhizome aux vertus connues depuis des siècles, parfumé, épicé, qui se marie avec mille préparations… je parle du gingembre. Je vous propose plus de vingt recettes : des entrées, des légumes, des soupes, des plats et même des desserts avec lui pour ne plus l’abandonner au fond du frigo. Ce bel ingrédient qui m’était inconnu petite et qui fait désormais partie de ma cuisine du quotidien (même si non italien) depuis vingt ans. C’est mon petit grain de sel, mon copain de fête. Je ne peux vous assurer qu’il soit vraiment aphrodisiaque comme on le soupçonnait aux Moyen-Âge (en même temps on pensait que les huîtres l’étaient aussi donc bon… 😉 mais je peux vous garantir qu’il donne vraiment du peps aux plats les plus simples. On l’appelle ainsi, mot dérivé de l’arabe zenj, car c’était les marchants arabes justement qui allaient le chercher à Zanzibar ! Personnellement je le râpe presque toujours et utilise aussi la peau (comme en Chine). Un petit zeste de gingembre dans notre quotidien ? Et vous, quelles sont vos recettes fétiches avec le gingembre ?

Gâteau fondant à la patate douce et à l’orange (sans oeufs)

Gâteau fondant à la patate douce et à l’orange (sans oeufs)

Gâteau fondant à la patate douce et à l’orange ou flan de patate douce sans oeufs (et vegan). Ou comment sublimer la patate douce, réaliser un dessert à la fois étonnant, régressif et sain. Et très pratique si vous n’avez plus d’oeufs à la maison pour réaliser un dessert 😉 J’étais très curieuse de tester ce gâteau inspiré d’un gâteau typique de la Réunion et des Antilles. Ici il est en version sans oeufs (inspiré du livre Tous en cuisine et une recette de Angèle Ferreux-Maeght), fondant, dense… et coupe-faim ? Très agréable après un repas léger et végétal. Une jolie façon aussi de cacher des légumes dans les desserts (d’ailleurs vous avez d’autres idées à la fin de l’article). Je vous donne aussi d’autres recettes avec la patate, si vous aimez ce légume autant que moi. Vous me direz ?

Saucisses aux lentilles

Saucisses aux lentilles

Saucisses aux lentilles. Le plat réconfort lors des premiers frimas, celui qui est consensuel, intemporel. Le plat du bistrot, de la grand-mère. Le plat nourrissant, parfumé, super savoureux et bon marché ! Voilà un siècle (ou presque) que je souhaitais vous porposer ce binôme classique, tout simple avec que des bonnes choses dedans (dont les lentilles). Après plus de 16 ans de blog c’est chose faite hi hi. J’ai bien parfumé les lentilles, avec des légumes, des herbes, des épices et j’ai fait sauter les saucisses pour la texture et la côté gourmand. Si vous souhaitez plus de légèreté, vous pouvez les pocher dans l’eau une dizaine de minutes voire les ajouter en morceaux vers la fin de la cuisson des lentilles. Un plat commun à l’Italie et à la France 🙂 Je vous explique aussi plus bas comment bien cuire les lentilles (il ya quelques petits secrets). Bon repas !

Soupe de chou, pecorino et kale

Soupe de chou, pecorino et kale

Soupe toute blanche et douce au chou, pecorino et feuilles de kale. La saison des soupes est désormais ouverte. En voici une variante avec des restes de frigo et mon pecorino romano bien-aimé (un peu dans le même style de la soupe au fenouil et parmesan). Le fromage et lait permettent de donner de la fluidité, du crémeux tout en gardant un côté léger et végétal. C’est tout simple, les herbes de Provence apportent du parfum et on va dormir tout tranquillou. Plus bas, vous avez d’autres idées de soupe avec du chou.

Pumpkin spice latte (café au lait et sirop de courge)

Pumpkin spice latte (café au lait et sirop de courge)

Pumpkin spice latte ou la boisson de l’automne super gourmande d’au-delà de l’Océan : du café au lait au sirop de courge épicé. Je vous donne la recette 100% maison avec les photos pas à pas (au cas-où sait-on jamais ;-). C’est un café au lait avec la touche de douceur et d’épices du potiron. La courge apporte un plus subtil et c’est aussi une façon cachée de la déguster. Une idée pour un petit déjeuner qui change ? Et c’est la première série de recettes à base de courge (pour Halloween ou pas hi hi).

Brochettes toscanes de salami et brebis (finocchiona et pecorino)

Brochettes toscanes de salami et brebis (finocchiona et pecorino)

Brochettes de finocchiona, pecorino toscano et sauge. Un apéro minute, joli grâce aux roses de salami (avec les photos pas à pas) mais surtout tout un équilibre de saveurs, de parfums clin d’oeil à la Toscane. C’est une plus une idée qu’une recette, un hommage à mon Italie et un joli apéritif qui dépanne. D’ailleurs, je l’avais proposé lors d’un atelier cuisine à la Foire de Marseille dédié à la Toscane en racontant les histoires des produits ;-). La finocchiona est une charcuterie typique de la Toscane qui a la particularité d’être parfumé au fenouil sauvage (d’où le nom) ce qui lui apporte une note parfumée, inattendue qui allège le côté charcuterie justement. Le pecorino toscano est un brebis typique, fin et doux en bouche, un incontournable et parmi les meilleurs pecorini italiens (avec le sarde par exemple). Et enfin pourquoi ai-je eu l’idée de la sauge ? C’est une des rares herbes utilisées dans la cuisine toscane, avec le romarin. Des herbes robustes qui se marient bien avec la viande voire tout en délicatesse avec du beurre qui enrobe les gnudi. On a donc des brochettes de caractère et nourrissantes hein mais hyper gourmandes qui mettent de bonne humeur. Elles peuvent presque faire office de repas sur le pouce avec une salade ou des légumes verts sautés à côté 🙂

Mille-feuilles de pain carasau, pecorino, poire et miel en hommage à la Sardaigne

Mille-feuilles de pain carasau, pecorino, poire et miel en hommage à la Sardaigne

Mille-feuilles de pain carasau, pecorino, poire et miel en hommage à la Sardaigne, cette grande île de Méditerranée, magnifique et au charme fou. Qui a gardé son âme authentique, son côté sauvage et qui finalement aujourd’hui est très contemporaine (préservée, peu peuplée, avec des produits simples et de qualité…). Je n’avais pas prévu de partager avec vous cette recette d’apéritif simple, minute, sans cuisson , plein de contrastes avec des ingrédients typiques et des associations profondément italiennes. C’est une des propositions que j’ai faites l’ors d’un atelier de cuisine (où je n’avais rien à part une table 😉 que j’ai animé à la Foire de Marseille. Et vu que certains d’entre vous étaient là (merci !), vous m’avez demandé de publier la recette ici. Pour tout le monde hi hi. C’est plus une idée, un concept qu’une recette mais c’est délicieux ! Le croustillant de ce pain unique qui cache la douceur du pecorino sarde (parmi les meilleurs), la fraîcheur de la poire, le filet de miel de Sardaigne (aux herbes sauvages) et son huile. Un apéritif du soleil chaud, éclatant mais surtout frugal comme on aime. Je vous raconte tout aussi sur le pain carasau. Un apéritif ou une entrée qui change.

Raïta comme en Inde

Raïta comme en Inde

Raïta. Celle au concombre, yaourt et cumin comme en Inde. J’adore cette entrée sauce typique, c’est frais, c’est ultra parfumé, léger et ça assagit souvent des plats plus épicés. Le jeu des contrastes. Je vous avais déjà proposé des recettes de raita sur le blog. J’aime beaucoup la servir au début du repas (je la déguste aussi au petit déjeuner ;-). C’est facile, rapide et sans cuisson. Mais surtout elle fait la part belle à ce que j’aime dans la cuisine : les parfums. Ainsi que je vous avais raconté il y a plus de dix ans (oui tout remonte ici, le blog commence à se faire vieux), ma fascination pour l’Inde et sa cuisine me vient de ma mère. De ses voyages là-bas quand j’étais enfant, de ses longs récits enthousiastes (c’est là elle a redécouvert un amour pour le manger), des photos, des objets qu’elle nous ramenait. On peut aimer et rêver par interposition. Adulte je me suis intéressée à cette cuisine qui est devenue une de mes favorites. C’est une très bonne base que vous pouvez aussi rendre vegan (voir mes notes) mais surtout elle peut accompagner beaucoup de mets : légumes, viande…