Panettone italien (la recette facile)

Panettone italien (la recette facile)
Panettone italien (la recette facile et rapide)
Voici à la demande de nombre d’entre vous une nouvelle recette de panettone italien, cette fois-ci plus facile, moins stressant et sans levain. Non traditionnel donc mais plus rapide et le stress en moins. Il se rapproche beaucoup de la recette authentique du panettone (clic) que je vous ai présentée il y a quelques années sur le blog.
Contrairement à ce que j’ai pu voir souvent, le vrai panettone, qui se déguste en Italie (artisanal ou industriel) se fait rigoureusement avec du levain (si si à tous les niveaux et je vous aussi expliqué pourquoi : il en va du goût, de la texture et de la conservation).
Mais vu que tout le monde n’a pas forcément du levain à disposition, ni trois jours, ni envie de trop se casser la tête, je vous propose cette version très satisfaisante. Nous sommes donc plutôt dans le monde d’une brioche riche et avec levure mais toutes les saveurs et le procédé sont celles du panettone.

Je suis partie d’une recette d’un ami italien as de la boulange, Roberto Potito (le même que celui de la recette traditionnelle avec le levain) que j’ai un peu adaptée dans les proportions, aromates…
L’avantage, à part ne pas devoir courir derrière et chouchouter un levain, c’est qu’en 24 heures il est prêt (ne vous inquiétez pas c’est les levées qui sont un peu longues vu la richesse de la pâte) et quelle satisfaction de le réussir, retrouver les parfums de cette brioche de Noël unique !
Je vous ai détaillé le plus possible la recette, ce n’est pas compliqué, il faut surtout bien travailler la pâte à la base pour qu’elle soit résistante. Et n’hésitez pas si vous avez des questions.
Je vous donne aussi au préalable les 4 clés de la réussite à part bien sûr le qualité des matières premières et  l’utilisation d’un robot à pâtisserie qui soit bien résistant et ne chauffe pas trop. Si vous n’en avez pas, la force des bras est toujours possible mais il vous faudra de l’huile de coude et un peu l’habitude de travailler des pâtes de ce genre. Si vous n’avez pas d’expérience en ce sens, le robot le fera à votre place hi hi
Et au final c’est comme le vrai panettone ? Sachant qu’avec les panettoni (il existe une infinité de qualités différentes), nous sommes exigeants en famille et nous avons le palais un peu entraîné (j’en mange depuis toujours comme les glaces ou les pâtes ;-), je dois dire qu’il est très bon !
Certes ce n’est pas l’inimitable panettone, il un peu moins souple, humide et moelleux que le panettone au levain mais les saveurs sont là. Il a juste un peu l’inconvénient à mon sens (mais rien ne se ressemble et on ne peut tout avoir) de sécher plus vite que le panettone traditionnel.
Cela étant dit vous pouvez vous lancer tranquillement !
CLÉS DE LA RÉUSSITE
  • Farine de force
À la base il vous faut absolument une très bonne farine de force (voir ce billet sur les farines pour pain et brioche, vous avez aussi des bonnes adresses. Une gruau, une très bonne T45 ou même T65, une manitoba… Vous pouvez vous en procurer sur le net, certaines épiceries italiennes, les magasins bio.
C’est très important, si vous n’en avez pas sous la main, reportez le projet.
C’est elle qui va permettre de pouvoir travailler la pâte longtemps, lui donner une souplesse, une tenue et une capacité d’absorber les autres éléments qui sont riches (beurre, oeufs…)
  • Patience
Comme pour beaucoup de produits de boulange, surtout s’ils sont un peu particuliers, il faut s’armer de patience en deux sens : il faut travailler la pâte longuement et puis attendre sagement qu’elle monte doucement. Si vous voyez que le panettone ne lève pas trop (toujours en ayant pris les précaution de bien travailler la pâte et de l’humidifier), attendez encore un peu. Cela dépend de plusieurs facteurs dont la température de la pièce (dans l’idéal il faudrait autour de 26°C°).
  • Le beurre et l’eau
Pour ne pas compromettre la levée de cette pâte opulente le beurre et l’eau sont vos amis. Tout d’abord beurrer bien vos mains quand vous manipuler la pâte (je sais cela semble bizarre mais ça marche très bien et on s’habitue vite à la bichonner). Ensuite beurrez la surface de la pâte quand vous la faites lever et enfin, vaporisez la pâte lors de la dernière levée avec de l’eau (le vaporisateur d’Evian va très bien 😉
  • Moule
Pour une cuisson impeccable il vous faut un moule à panettone (photo plus bas) en papier épais ou quelque chose d’équivalent utilisé par les boulangers. Je sais, vous me direz mais où est-ce je vais trouver ça et pourquoi ? On en trouve sur le net (ou bien en Italie dans certaines quincailleries, les miens m’on été généreusement offert par une amie de là-bas).
Croyez-moi j’ai tout essayé et avec un moule en métal ce n’est pas la même chose, le gâteau cuit moins bien sur les parois et a moins de tenue. Si vraiment vous n’en trouvez pas, je vous suggère d’utiliser un cercle à entremets tapissé d’une double couche de papier cuisson (éventuellement avec une base en carton). Ce n’est pas exactement la même chose mais ça peut faire l’affaire.
Ou bien si vous êtes un peu habiles (pas comme moi) vous pouvez fabriquer vous-même un moule en papier épais avec des feuilles de cuisson. Vous avez sur ce site une bonne explication (en italien mais en images)
Et voici la recette
Panettone italien (la recette facile)
Panettone italien (la recette facile): moule en papier
Panettone italien (la version sans levain) (pour 2 panettoni de 750 g environ, 10 à 12 personnes)
 
Pour le petit levain (à préparer la veille) :
Pour la pâte :
petit levain ci-dessus +
  • 400 g de farine de force, de qualité (c’est important, clé de la réussite), gruau, manitoba, bonne T45… voir ce billet sur les farines pour pain et brioche avec des marques, des adresses… + un peu
  • 200 g de sucre semoule
  • 180 g de raisins secs de qualité
  • 10 à 12 cl (100-120 g) d’eau
  • 100 g d’oranges confites de qualité (recette maison ICI) coupées en dés ou un mélange d’orange et de cédrat confits
  • 120 g de jaunes d’oeufs (les peser 😉 6 environ
  • 120 g de beurre doux un peu mou + un peu
  • 50 g de miel (voir cet article sur le miel)
  • 8 g de sel fin
  • 7 g de levure sèche de boulanger (ou 20 g de fraîche)
  • la pulpe de 3 gousses de vanille de qualité (voir ce billet sur la vanille)
  • le zeste de trois oranges non traitées
  • le zeste d’un ou deux citrons non traités
1. La veille au soir, préparer le petit levain : dans un saladier ou une cuve, mélanger la levure avec l’eau et la farine jusqu’à former une pâte homogène, souple et un peu molle. Couvrir le saladier de film alimentaire et laisser lever une nuit. La pâte fermentera, en augmentant de volume et en formant des bulles.
2. Le lendemain, préparer la pâte finale : mélanger la levure (le reste) avec l’eau, le sucre et le miel. Ajouter ce mélange au levain ainsi que le reste de farine, les zestes d’agrumes, la vanille et le sel. Commencer à travailler en ajoutant les jaunes d’oeufs en trois fois, en attendant que la quantité précédente soit bien absorbée par la farine.
3. Travailler à vitesse moyenne pendant au moins 15 minutes : la pâte doit devenir très souple (il doit se former des sortes de grosses cordes élastiques (voir ma photo sur Instagram), homogène et doit se détacher des parois.
4. Ajouter le beurre mou en 5 fois, par petites doses et en attendant que la quantité précédente soit bien absorbée. Travailler encore la pâte au moins 10 minutes (si le robot se réchauffe trop ou la pâte semble chaude, faire une pause, mettre un frigo 10 minutes puis continuer de travailler). La pâte doit devenir souple et solide : en la tirant la pâte doit devenir fine sans se casser. Elle sera un peu dure et collante, c’est normal.
5. Former une boule, la poser sur une plaque recouverte de papier cuisson bien beurré. Beurrer ensuite avec les mains la surface de la pâte (cela évite qu’elle ne dessèche et cesse de lever) et laisser lever dans le four, recouvert de film alimentaire pendant au moins 4 heures. La pâte doit doubler de volume. Elle va un peu s’étaler c’est normal, l’essentiel est qu’elle garde sa tenue. Vérifier de temps à autre et beurrer encore un peu la surface si nécessaire.
6. Pendant ce temps tremper les raisins dans de l’eau tiède ou du rhum.
7. Une fois la pâte levée, l’étaler très délicatement sur le double de la surface. S’aider des mains beurrées. Répartir dessus le mélange raisins (égouttés) et de fruits confits puis replier la pâte vers l’intérieur (toujours délicatement) angle par angle comme s’il s’agissait d’une enveloppe et répartir le reste de fruits secs-confits. Refermer la pâte (toujours en repliant vers le haut et avec les mains beurrées).
8. La diviser en deux et toujours délicatement former une boule et l’enfiler (avec la partie avec les plis, appelée clé vers le bas) dans un moule à panettone en papier. Beurrer à nouveau la surface de la pâte, recouvrir le moule de film alimentaire et laisser lever dans le four éteint, 2 à 3 heures (voire plus) : la pâte doit presque tripler de volume en remontant hors du moule. Pour éviter qu’elle ne dessèche, vaporiser régulièrement la surface avec de l’eau. Quand le panettone a levé, former une légère croix juste sur la surface (sans profondeur) à l’aide d’un bon couteau.
9. Retirer les moules du four et préchauffer à 220°C chaleur statique. Enfourner les panettoni quand le four est à température pendant au moins 40 minutes : la pâte doit gonfler, colorer en superficie et la pointe d’un pique ou d’un long couteau fin doit ressortir presque sèche. Si la croûte colore trop vite baisser la température à 180°C et cuire un peu plus longtemps.
10. Sortir les brioches du four, envelopper dans un sac en plastique alimentaire ou un film alimentaire pendant 10 minutes puis le retirer et laisser refroidir. Une fois refroidis, garder le panettone dans un sac en plastique.
Ils se conservent bien enveloppés pendant 3 jours environ (autrement ils auront tendance à sécher mais on peux les recycler comme dans ce délicieux entremets au panettone et crème pâtissière, éventuellement (je préfère pas) le panettone se congèle aussi..

60 réflexions au sujet de “Panettone italien (la recette facile)”

  1. Merci pour toutes ses bonnes idées,
    c'est encore une recette que nous allons essayés !

    Tu l' as peut-être déjà détaillé quelque part sur ton blog, mais qu' elle est la différence entre le levain du Panettone traditionnel et le "Petit levain" de celle-ci ? Le temps ?

    Bravo 🙂

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    • Merci à toi pour le message ! Tu me diras…
      Alors c'est deux mondes complètement différent (si on étaient rigoureux on ne parlerai pas de petit levain mais bon c'est une expression technique de boulange car ça rappelle de loin le levain).
      Le levain est la préparation la plus ancestrale pour faire lever les pâtes : en gros on mélange de la farine et de l'eau qui vont fermenter et se nourrir de bonnes bactéries. Il est composé de bactéries et de levures… C'est une pâte vivante, qui a besoin du temps pour mûrir (au moins un mois si pas plus) et a besoin de soins. Elle a l'avantage de donner des pains goûteux (quand bien utilisée) denses et qui se conservent bien mais l'inconvénient justement de donner des pâtes moins aérées, avec des temps longs de levée et des fois avec une pointe d'acidité.
      La levure de boulanger (avec laquelle on prépare aussi le petit levain) est de la levure de bière (un champignon, composition différente du levain donc), invention plus récente (plus d'un siècle). Entre nous (les boulangers sont d'accord) une des grandes inventions industrielles. Elle a l'avantage de bien se conserver, de raccourcir les temps de levée, d'être très facile à utiliser et surtout de pouvoir avoir des pains plus 'légers'. Par exemple comme la baguette.
      Les usages et les résultats sont donc très différents.
      Voilà pour le petit grain de sel (ou de levure 😉

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  2. Que de judicieux conseils ! Je retiens le vaporisateur pour d'autres choses aussi, c'est sans aucun doute très pratique !

    Pour le moule j'ai opté pour depuis quelques années pour le montage du même site (pour la Gubana qui est un peut dans le même esprit que le pannetone) et c'est fantastique quand on n'a pas envie d'acheter de moule 😉

    Belle journée,

    Gabrielle

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  3. Bonjour
    il parait magnifique ,mais pas mal de boulot
    J'aimerai le partager avec une amie dit moi comment je peu le faire et si tu es d'accord évidement

    MERCI pour tout tes plats que tu partages et Merci de ta réponse

    Cannelle

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    • Bonjour Cannelle,

      Merci à toi, ravie de te donner envie ! Tu peux envoyer le lien du billet à ton amie ou si elle n'a pas internet, imprimer la recette et la transmettre (à titre privé 😉
      Fais-moi savoir…

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  4. Ahhh bon c'est la recette facile… je n' ose alors imaginer l' autre recette !!! cela dit le panettone a Natale c'est toute mon enfance !!! et qu' est ce que je ne donnerais pas pour en manger un maison, mais voilà je suis feignasse…
    Belllissima giornata, armella

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  5. J'ai prévu de faire des panetonnes individuels pour le matin de Noel. J'ai gardé des boites de conserve pour faire les moules. Alors … je me lancerai vers le 20 pour préparer le levain. Je te dirai le résultat 😉

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  6. Bonjour, merci pour cette recette ! Elle m'a tellement inspéré que j'ai décidé de la faire ce week-end, mais j'ai eu un problème : dans la liste des ingrédients, il est indiqué 200 g de sucre. Or a aucun moment dans le déroulé de la recette, il n'est question de sucre à ajouter. Je m'en suis aperçu un peu tard et je l'ai rajouté en cours de pétrissage. Mais je pense que ce n'est pas le bon timing car ma pâte ne lève pas.
    Donc ma question : on en fait quoi des 200 g de sucre ?
    Ps : du coup je pense que mon panettone va être raté sur l'aspect visuel et texture, par contre au niveau du goût, ça a l'air vraiment top. Le goût de la pâte crue, miam, mais pourquoi on fait cuire ?? 🙂

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    • Bonjour Jean,
      Oups pardon pour l'oubli (j'étais tellement prise par expliquer le reste…), désolée. Il s'ajoute au début avec le miel (c'est rectifié). On peut aussi, pour qu'il fonde mieux l'ajouter aux oeufs et les chauffer un peu au bain-marie avant de les incorporer à la pâte.
      Cela étant dit, s'il est bien fin, on peut aussi l'ajouter en cours de pétrissage (plutôt au début/milieu) et avant le beurre. Cela ne va pas compromettre la levée (au contraire). D'ailleurs par exemple pour le baba, je l'ajoute peu à peu plutôt en milieu de pétrissage et il lève bien. Et sans sucre c'est presque un pain brioché 😉
      Si la pâte ne lève pas (et tout le reste a été suivi) cela peut être dû simplement à la température externe, il faut attendre encore.
      Vous m'avez fait rire pour le goût, c'est vrai que c'est bon cru, d'ailleurs ma mère encore aujourd'hui a un faible pour ces pâtes crues plus que cuites.
      Tenez-moi au courant en tous cas !

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    • Merci pour votre réponse, je tenterais à nouveau en suivant la procédure normale, je pense que ça fonctionnera mieux. Donc conclusion de cet essai raté, ma pâte n'a pas du tout levé, elle est resté extrêmement compacte. J'ai tenté une cuisson, mais du coup c'était voué a l'échec. Bref, très cuit a l'extérieur et quasi crue à l'intérieur. Densité variable, entre l'or et le plomb, à vue d’œil 🙂 Mais le goût est vraiment top avec les zestes, la vanille, etc. Je retenterais certainement pendant les fêtes, si je retrouve des beaux agrumes non traités. Merci encore pour vos partages, chaque recette nous fait, soit voyager, soit retourner en enfance, mais toujours saliver !

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    • Merci à vous Jean pour vos mots qui me touchent ! Et désolée pour l'échec (il m'est arrivé un truc semblable mais avec le panettone traditionnel avec du levain et trois jours de travail… sic).
      Si la pâte n'a pas levé cela peut être dû à la farine, au travail de la pâte (il faut vraiment qu'elle soit souple) ou bien, comme je disais, au temps de levée (et là ça change énormément selon les endroits).
      J'espère que vous n'êtes pas trop découragé…
      Belle soirée et à bientôt !

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  7. Bonjour, j'adore le panettone et ayant la chance de vivre dans les Alpes Maritimes je vais souvent en Italie m'approvisionner. J'aimerai bien me lancer dans la confection de ce beau panettone et je voulais savoir si je peux utiliser mon four en fonction étuve et donc diminuer le temps de pousse?

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    • Bonjour Nath,
      Oui je pense que oui (il faut autour de 26°C) après les temps de pousse dépendent aussi de la farine, du travail de la pâte etc..
      Tenez-moi au courant !

      Répondre
  8. Bonjour et merci pour vos recettes et votre enthousiasme. Voici mes résultats pour le panettone. J'aime beaucoup ce gâteau, mais la version industrielle est vraiment mauvaise (goût chimique, fruits confits insipides, arrière-goût amer).
    Donc j'ai essayé votre recette, malheureusement, il fait froid chez moi (14°) et la pâte n'a pas levé pour la première pousse. J'ai donc fait la deuxième pousse dans mon four (ventilé)à 25°-30° dans les moules, pendant 2H30' le résultat est bon à manger, la pâte à fini par doubler de volume, mais la cuisson est un peu trop forte à l'extérieur. La croûte est brûlée, sans que le gâteau n'ai un goût de brûlé. Le goût est très bon, pas trop sucré. J'ai fait confire un cédrat du jardin et une orange de Sicile pour garnir, hummm…
    J'ai la chance de vivre une partie de l'année en Italie, donc j'ai trouvé très facilement sur le marché les moules en papier fort spéciaux pour panettone ou pandoro.
    La prochaine fois je ferai la première pousse au frigo 24H comme pour ma brioche, peut-être que cela poussera mieux.

    Répondre
    • Bonjour Annie,
      Merci beaucoup pour vos retours et contente que le goût vous ait plu !
      Concernant la pousse, il faut en effet de la chaleur (avec le frigo vous ralentirez de beaucoup la pousse et cela va vous prendre deux jours ;-). Si votre four chauffe à 25°C c'est l'idéal. Sachant que le temps varie aussi en fonction du pétrissage et de la qualité de la farine. Il faut donc surveiller, cela peut être plus long.
      Pour la cuisson, là aussi, comme pour tous les gâteaux et les pains, il faut s'adapter à son propre four et éventuellement baisser un peu la température. Si vous voyez que le dessus commence à trop colorer (ça m'est arrivé aussi) couvrez-le avec de la feuille d'aluminium et/ou mettez le panettone encore plus bas dans le four.
      Quelle chance pour le cédrat confit maison, j'adore ça ! Et je suis contente que vous ayez pu trouver des moules adaptés.
      Enfin pour ce qui est des panettoni industriels (ou même artisanaux) vu la grande popularité et le choix immense il y a le meilleur comme le pire mais je peux vous assurer qu'i y a de très bonnes marques de panettone qui utilisent des matière premières extra (vrais fruits confits parfumés, de la vrai vanille, des oeufs extra frais…), du bon levain et c'est très bon ! Il y a aussi d'excellents panettoni artisanaux (plus chers forcément) mais ce n'est pas toujours le cas, il m'est arrivé d'en manger des insipides. Comme toujours il faut goûter et chercher.
      Voilà pour le grain ou miette de panettone…
      Faites-moi savoir si vous retentez !

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  9. Bonjour Edda
    ca y est je me suis lancée dans le pantone ! Mais quel travail ! Du coup, j'ai mis mon compagnon a contribution, cependant a ce stade nous rencontrons un gros problème : la pâte qui jusque alors avait une belle consistance "un peu dure et souple" est maintenant après l'ajout du beurre, beaucoup trop liquide pour pouvoir former une boule … rien n'y a fait, ni un petit coup de frigo ni l'allongement du temps de pétrissage…
    Un diagnostic docteur ?! et éventuellement un remède ?
    Merci en tout cas Edda pour votre fabuleux blog.
    Anna

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    • Bonjour Anna,
      Merci pour le message ! Beaucoup moins de travail qu'un panettone classique hi hi. Pour la texture, difficile de dire à distance, en principe elle doit être molle (c'est pourquoi on beurre les mains et on procède délicatement), ce ne sera jamais une boule ferme c'est normal, comme dans toutes les brioches un peu riches. Il se peut aussi que le beurre ait été incorporé trop vite (ça arrive même avec une brioche classique) du coup il n'est pas absorbé graduellement par la farine et rend la pâte plus "liquide". Rajoutez un tout petit peu de farine et mettez-le directement dans la moule pour faire lever à nouveau. C'est déjà compromis mais au moins, j'espère, vous ne jèterez pas. Tenez-moi au courant et bonne soirée !

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  10. Bonjour Edda, dans la recette traditionnelle, vous précisez en commentaire qu'elle n'est quasiment pas faisable sans robot. Pensez-vous que celle-ci le soit ? Je suis bien tentée de me lancer mais ne suis pas équipée.

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    • Marine,
      Je crains que le problème se pose également, la pâte est très travaillée et tout se fait graduellement (et le robot mélange vraiment bien…). Après si vous avez l'habitude des brioches un peu riches, un bon plan de travail et de l'huile de coude, c'est faisable (c'est juste plus long à travailler).
      Tenez-moi au courant !

      Répondre
  11. Bonjour,
    Tout d'abord bravo et merci pour toutes vos recettes si alléchantes.
    Ensuite, j'ai une petite question, je souhaite faire ce panettone pour un goûter. Puis-je faire le petit levain le matin, et le soir soir commencer la préparation de la pâte, afin que le première pousse ait lieu la nuit. Et donc ne finir le panettone que le lendemain pour la deuxième pousse.
    Merci d'avance
    Sonia

    Répondre
  12. Bonjour !
    J'ai un souci technique : après l'ajout des oeufs, et après 20 min de pétrissage, la pâte reste trop liquide. Elle ne se détache pas des parois. Je me demande si les conditions météo sont compatibles avec la réalisation d'un panettone : à 9 h du matin, j'ai 27,3 ºC, 31,1 ºC de sensation thermique et 89 % d'humidité. Je mets au frigo pour 30 min. A suivre…

    Répondre
    • Bonjour Émilie,
      Difficile de dire à distance et je ne l'ai jamais préparé dans ces conditions (c'est plutôt une brioche d'hiver et du Nord ;-). En principe elle ne devrait pas être liquide, molle oui mais pas liquide. Peut-être que cela peut être dû à la chaleur ou même à la farine (il faut de la bonne qualité, riche en gluten qui absorbe bien l'eau).

      Répondre
    • Bonjour Edda,
      Après quelques sueurs chaudes, pas froides ;),l'ajout au pifomètre de farine, de levure et de beurre (pas d'oeuf), pétrissage à rallonge et temps de pousse rythmés par des pières à Ste Rita, les panettoni sont délicieux ! Certes, ils auraient gagné à être plus aériens, mais la saveur est là. Merci pour cette recette !

      Répondre
  13. Bonjour, je voudrais essayer cette recette de panettone, mais serait-il possible de remplacer les raisins et les oranges confites par des pépites de chocolat ? Si oui en quelles quantités ? Bravo, votre blog est vraiment magnifique.
    Bonne journée

    Répondre
    • Bonjour Marie,
      Merci beaucoup pour le message et d’apprécier autant mon travail !
      Oui vous pouvez remplacer par des pépites de chocolat, je n’ai pas testé mais je dirais d’en mettre un peu moins par rapport aux raisins et oranges, 2/3 environ (voire 3/4) ou autour de 200 g maximum.
      Bonne journée et bon panettone !

      Répondre
      • Merci beaucoup Edda pour votre réponse très rapide. Je vous tiendrai au courant pour la réalisation du panettone. Je mettrai la recette sur mon blog en mentionnant vôtre blog, si vous me l’autorisez. Je vais le réaliser pour Noël. Très bonne journée.

        Répondre
    • Bonjour Cece,

      Je vous suggère d’utiliser deux moules pour cette quantité (ou de diviser par deux si vous avez un seul moule). Je confirme le moule en papier pour le panettone tient très bien, c’est lui qui est toujours utilisé.
      Merci beaucoup pour vos mots !

      Répondre
  14. Bonsoir Edda,
    Je sais que votre article date de plusieurs années mais je me permets de vous écrire pour vous faire un retour sur votre recette. Elle est excellente! Cela fait deux ans qu’à Noël, j’essaie de faire mon propre panettone. Mais c’est la première fois que je le réussis aussi bien. J’avais testé l’an dernier une recette du magazine “Fou de pâtisserie” mais je l’avais trouvé bien trop sec. Votre version le détrône amplement et tous les gourmands de la maison le confirment. Moelleux juste comme il faut et parfumé comme il se doit! Bon, je crois que j’ai mis un peu plus de fruits confits que vous et j’ai dû m’arranger à la dernier minute car il me manquait deux jaunes d’œuf que j’ai remplacés par un petit-suisse. Le temps de levée a été plus long que pour vous mais cela dépend sans doute de la température extérieure.
    Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année ainsi qu’à Adriano, Lydia et à tous vos proches.

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    • Un grand merci Aude (et j’adore quand vous fouillez dans les archives) pour le retour détaillé et si enthousiaste ! Et surtout un grand bravo à vous pour le courage et la persévérance. Moi aussi je l’aime beaucoup cette recette (il faut un peu le tour de main, je ne l’ai pas réussi à la perfection la première fois), elle est d’un ami italien qui est un magicien de la boulange.
      Très belles fêtes à vous aussi et vos proches, toutes lumineuses et gourmandes !!

      Répondre
  15. Bonjour Edda,
    voici maintenant plusieurs semaines que je tourne-et-vire entre vos deux recettes de panettone…
    Je me suis procurée les moules en papier et j’ai décidé de tenter la version facile, car l’organisation sera un peu complexe et celle-ci laisse le temps de se rattraper en cas d’échec!!
    Merci pour toutes les précieuses informations que vous partagez, ainsi que pour vos réponses aux commentaires qui permettent d’appréhender encore mieux le sujet.
    Je suis prête et pleine d’envie à boulanger tranquillement, sereinement, regardant (j’espère) la pâte gonfler doucement…
    Pouvez-vous me dire ce qui vous semble le mieux pour m’organiser: j’aimerais réaliser cette brioche pour le mardi 24 au soir. Pensez-vous que je puisse par exemple la faire cuire dimanche, l’emballer et la déguster mardi soir sans qu’elle ait trop séché (je sais que cette version sans levain se conserve moins bien et je ne voudrais vraiment pas que la brioche soit sèche) ? Ou bien est-il préférable de la congeler immédiatement et de la décongeler pour mardi ?

    Merci pour tout votre partage…

    Affectueusement

    Louisa

    Répondre
    • Bonsoir Louisa,
      Vous pouvez le préparer un ou deux jours avant et le conserver dans du film alimentaire (ou sac en plastique) bien fermé. Vous pouvez aussi le congeler mais il faut qu’il soit vraiment très froid à coeur, je préfère la première solution.
      Bonnes fêtes !!

      Répondre
  16. Bonjour Edda,
    Nous avons tenté la recette ! Mais à la deuxième levée (point 8 de votre recette), au bout de 3h la pâte n’a pas du tout doublé, que faire ?
    Est ce possible de rattraper les brioches ?
    Merci !

    Répondre
    • Bonjour Cécile,
      Difficile de vous dire à distance, peut-être que la surface n’était pas assez humide du coup il s’est formé une croûte et ça ne lève plus ou bien la farine n’est pas assez forte ou il fait trop froid dans la pièce. Je vous suggère d’attendre encore un peu, de le mettre dans le four (éteint) fermé pour voir.
      Sinon au pire faites cuire quand même et vous verrez ensuite à l’intérieur (une brioche perdue est toujours possible 😉

      Répondre
      • Merci Edda,

        Oui biensûr, je comprends 😉

        Pour vous répondre, nous avons utilisé la Manitoba que vous conseillez (la seule différence apportée est que lors de la préparation de la pâte de lendemain, nous avons mis 360g de manitoba + 40g de gluten pur au lieu de 400g de manitoba), la surface travaillée était plutôt bien humide selon nous, et nous avons bien beurré, ainsi que les mains à chaque manipulation puis remis régulièrement. Puis elle est restée dans le four fermée.

        Là (depuis notre message de 16h), nous les avons mis à côté d’une surface chaude et cela n’a pas plus gonflé !

        Doit on retravailler les pâtes en ajoutant de la farine ? ou une nouvelle préparation (levure fraiche / eau) ? Sachant, que les raisins/oranges/citrons confits ont déjà été mélangés
        Ou cela ne servira à rien voire empirer la situation ?

        Au pire, comme vous dîtes, nous cuirons (cela ne sert à rien d’attendre encore une nuit j’imagine ?)

        Merci 🙂

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        • Bonsoir Cécile,
          En effet il me semble que tout a été fait dans les règles de l’art… donc je ne saurais vous dire. En tous cas, ne retravaillez pas la pâte, si elle ne lève pas c’est un soucis lié à la levée le fait de retravailler ou ajouter des ingrédients ne va qu’empirer les choses. On ne sauve pas vraiment une brioche à moins de la cuire toute fine et en faire des sortes de biscuits 😉 Si vous n’avez pas encore incorporé les raisins etc. laissez-les de côtés et utilisez-les pour une prochaine préparation. Essayez là juste de cuire et voir, une trop longue levée ne servira pas au contraire la levure va manger tout le sucre et vous aurez une mauvaise ‘mie/mine’.
          Vous me direz ?

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  17. Bonjour Edda,

    1000 merci pour votre réactivité et vos conseils 👍😉
    Nous avons donc laissé ainsi et cuit, et c’est plutôt bien le résultat final ! ça n’a pas triplé de volume mais le goût et le moelleux est là donc c’est quand même bien pour une première 😉Nous venons de les déguster au petit déjeuner, c’est quand même très bon (dommage qu’il n’y pas la fonction je vous aurai envoyé 1 ou 2 photos 😉)

    Grazie mille
    Buona giornata !

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    • De rien Cécile ! Contente de savoir que finalement c’était bon. C’est toujours une recette quelques peu aléatoire 😉
      Pour les photos, tu peut mes les envoyer à l’adresse mail du blog (en haut à gauche)
      Buona giornata!

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  18. Bonjour, merci pour cette recette ! 🙂 Puis-je remplacer le beurre par de l’huile d’olive ? Si oui quelles seraient les proportions ? Belle soirée!

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      • Bonjour Edda,
        Ça y est c’est décidé je me lance !! Grand merci pour ta et tes recettes toujours aussi précise et gourmande)
        Cela dit, une question, Je me suis acheté des moules en papier ( de 13cm de diamètre et 9,5 cm de hauteur)
        D’après toi, avec ces proportions je mets combien de pâte cru ?
        Merci beaucoup 🙏

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